Exodus : l’Inquisition arabe à l’œuvre

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couv-exodus Apr?s le Maroc, ?l'Egypte et les Emirats censurent "Exodus: Gods and Kings" et violent ainsi le droit des peuples d?acc?s ? la culture. L??uvre cin?matographique de Ridley Scott "Exodus: Gods and Kings" qui narre l?histoire de Mo?se n?a pas fini de choquer en terre d?islam. Elle ne sera pas projet?e au Maroc, et encore moins en Egypte et aux Emirats arabes unis, ??en raison d'erreurs religieuses et historiques??, ont expliqu?, ce mardi 30 d?cembre, les autorit?s ?miraties. Les m?mes justifications ont ?t? servies aussi bien au Maroc qu?en Egypte. C?est dire que le temps de l?inquisition n?est toujours pas r?volu. "Nous avons des r?serves sur le film parce qu'il contient des erreurs religieuses et historiques", a d?clar? le directeur du National Media Council, institution ?miratie charg?e d'approuver la projection des films, Juma Obaid al-Leem. Il a, par ailleurs, ajout? que ??le film montre que Mo?se n'est pas un proph?te mais seulement un pr?dicateur de la paix??, ce qui s?oppose ? l?histoire de Moise dans tous les livres saints.???Nous ne permettons pas la distorsion des religions (...) Lorsqu'il s'agit de films religieux ou historiques, nous faisons attention au r?cit qui doit ?tre correct et prenons soin de ne pas heurter les sentiments des autres??, a ainsi soulign?, le directeur du National Media Council, avant de pr?ciser la raison principale de l?interdiction d?Exodus, aussi bien au Maroc qu?en Egypte et aux Emirats, le film ??personnifie des proph?tes et Dieu??. Au Maroc, Sarim Fassi-Fihri,, directeur du centre cin?matographique s?est d?fendu, ce mardi 30 d?cembre, dans une d?claration ? la presse en justifiant l?interdiction du film par une mesure de s?curit?, ?vous avez vu ce qui s'est pass? en Tunisie suite ? la diffusion de Pers?polis. Le tourisme tunisien en souffre jusqu'? aujourd'hui??, rappelant les violences d'islamistes fondamentaux suite ? la projection en 2012 du film franco-iranien par Nessma TV. Il faut donc capituler?? C?der au radicalisme minoritaire?aux d?pends de la libert? d?expression et de la diversit? culturelle et religieuse?? Pi?tiner le droit d?acc?s ? la culture au nom de la religion?? Ces messieurs se sentent menac?s par une ?uvre de fiction et leurs commissions semblent oublier leurs limites et leurs pr?rogatives en agissant ? la mani?re de la bonne vieille Inquisition.

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