Des membres du gouvernement s'engagent à mettre en oeuvre les recommandations de la Cour des comptes

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Plusieurs membres du gouvernement se sont engagés à prendre les mesures nécessaires pour la mise en oeuvre des recommandations contenues dans l'exposé de la Cour des comptes sur les activités de cette institution au titre de 2015, présenté, le 04 juillet, par le premier président de la Cour devant les deux chambres du parlement



Répondant aux questions des groupes de la majorité et de l'opposition à la Chambre des représentants, les membres du gouvernement ont mis en avant les contenus de cet exposé et les efforts déployés par la Chambre pour son élaboration.

Dans ce sens, le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid a souligné que la méthodologie adoptée, par les gouvernements précédents, dans le calcul du déficit budgétaire est la plus performante, expliquant qu'il est difficile de recouvrer le butoir relatif aux institutions publiques à court terme, vu la différence entre la TVA collectée et la TVA payée, surtout que ce butoir, compte plusieurs accumulations vu qu'il est resté non reconnu jusqu'à 2014 et n'engage pas l'Etat. 

Concernant les comptes privés de la trésorerie, le ministre a mis en avant les efforts déployés dans le but de réduire ces comptes qui ont connu une réduction considérable (à savoir 156 comptes en 2001, 75 en 2008, 74 en 2016 et 71 en 2017), précisant qu'il sera procédé en vertu de la loi organique des finances, et à partir de l'année prochaine à la suppression de tous les comptes qui n'ont pas enregistré de dépenses au cours des trois dernières années.

Pour ce qui est de la dette publique, Mohammed Boussaid a souligné que le rapport de la Cour des comptes a enregistré une baisse dans le service de la dette de la trésorerie, qui se manifeste par une baisse des prix de l’intérêt de 36 points de bases en moyenne par rapport à 2015.

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Pour sa part, le ministre de l'Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah, a souligné la nécessité de poursuivre les réformes lancées par le gouvernement précédent, tout en exposant les grandes lignes de la stratégie nationale énergétique, dont les défis, explique-t-il, consistent en la transition de l'usage des énergies fossiles aux énergies renouvelables.

Le Maroc ambitionne d'atteindre 52% des énergies renouvelables d'ici 2030, ce qui permettra de réduire d'une manière considérable la dépendance énergétique de l'étranger, a-t-il rappelé.

De son côté le ministre de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara a relevé que le secteur de l'équipement a dépassé ce qui était décidé dans les dépenses de la Caisse de financement routier (CFR), expliquant que les estimations des revenus de cette caisse a enregistré 2,2 milliards de dirhams (MMDH) contre 2,9 MMDH, en tant que revenus effectifs.

Par ailleurs, l'Office national des chemins de fer (ONCF) œuvrera à intégrer les recommandations de la Cour dans la feuille de route et à les mettre en oeuvre dans le cadre d'un plan d'action, de même qu'il procédera à la nomination d'une commission spéciale chargée de suivre les recommandations, a-t-il dit.

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