Essaouira sera doté d’un village solaire autonome

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Un projet inédit de création d'un village solaire autonome à Essaouira a été présenté ce jeudi 22 juin lors d'une conférence de presse à Paris

Porté par la fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'arganier, le groupe spécialisé dans les produits cosmétiques "Le Petit Olivier" et l'enseigne française de grande distribution "Intermarché", ce projet, soutenu par la COP 22 de Marrakech, a pour ambition la transformation des villages isolés et marginalisés en villages opérationnels, durables et conscients de l'importance de l'énergie propre.

Le choix d'Essaouira vise à répondre à trois objectifs principaux à savoir la préservation des ressources biologiques des valeurs paysagères et culturelles, le maintien de l'équilibre des écosystèmes et la contribution au développement local et régional.

Soutenu par d'autres partenaires dont la province d'Essaouira, l'agence marocaine pour l'énergie solaire (MASEN) et l'association Essaouira Mogador, ce projet, le premier du genre en Afrique, comprendra une station de pompage solaire, l'installation de 15 cuiseurs individuels et d'un grand four à pain et une centrale solaire autonome qui bénéficiera à tout le village et les 15 foyers raccrochés.

Il prévoit aussi l'éclairage des voies principales avec des candélabres à LED à faibles émissions CO2 et un réservoir d'eau chaude sanitaire d'une capacité de 300 L.

Le coût du projet, qui sera inauguré fin octobre prochain, est estimé à 120.000 euros.

La directrice générale de la fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'arganier, Katim Alaoui a affirmé que ce projet s'inscrit dans le cadre de partenariats que la Fondation a tissés avec des acteurs économiques pour les impliquer dans les valeurs qu'elle défend.

Eric Renard, co-fondateur et directeur général du Petit Olivier, a, affirmé que son groupe s'est engagé dans ce projet pour aider la population locale en lui assurant un revenu pérenne et contribuer à la préservation de l'arganeraie.

A noter que 3 millions de Marocains vivent de l'arganier, alors que la surexploitation de ces arbres mène à une déforestation de 600 ha par an.

 

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