La Banque Mondiale relève les lacunes de l’éducation marocaine

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Dans son rapport intitulé : « Apprendre à réaliser les promesses d’éducation » de 2018, ma Banque Mondiale a indiqué qu’au Maroc, 40% des élèves en deuxième année de primaire ne savent ni lire, ni écrire, ni effectuer des équations mathématiques de base

Selon cette étude, le taux d’échec des étudiants est élevé au Maroc. Beaucoup d’entre eux, âgés entre 25 et 30 ans, ont passé six ans pour finir de formations qui normalement n’auraient du durer que 3 ans en moyenne. La Banque Mondiale précise que ce n’est pas parce que la formation dure plus longtemps que prévu que les étudiants développent plus de connaissances. Au contraire, ils acquièrent le même niveau de connaissance que les autres.

La Banque Mondiale a rappelé que la qualité de l’éducation affecte directement la qualité de l’emploi auquel ces étudiants pourront prétendre plus tard dans leur vie active.

Par ailleurs, la Banque Mondiale a encouragé la politique marocaine qui a favorisé l’intégration des filles à l’école durant les 11 dernières années, en comparaison aux Etats-Unis qui a pris 40 ans pour accroitre l’accès des filles à l’école.

Le rapport a ajouté qu’au Maroc, l’éducation maternelle a amélioré la santé des enfants en permettant aux mères d’acquérir des connaissances en santé.

 

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