Printemps arabe : la facture est salée

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La Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale a estimé, jeudi, à prêt de 614 milliards de dollars de croissance, les coûts du Printemps Arabe. Entre les changements de régime, les conflits persistants et la baisse des cours du pétrole, le printemps arabe aura coûté 6% du PIB depuis 2011.

Ce chiffre fourni par l’agence onusienne se fonde sur des prévisions de croissance qui avaient été faites avant les soulèvements qui ont perdu quatre dirigeants et ont plongé des pays comme le Yémen et la Libye dans la guerre. Il s’agit, là, de la première évaluation de ce genre effectuée par un organisme économique international.

Selon une autre agence de l’ONU, le Programme national pour l’avenir de la Syrie, ce pays qui en est à sa sixième année de guerre a subi des pertes de 259 milliards de dollars depuis 2011.

Quant aux cours du pétrole ils ont entamé leur chute à la mi-2014 et ont atteint en janvier dernier leur plus bas niveau depuis 2003, touchant plusieurs pays producteurs et des États qui dépendent fortement des transferts d'argent de travailleurs expatriés dans les pétromonarchies.

 

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