Comme un soir de foot

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Les cinq membres permanents du conseil de s?curit? de l?ONU plus 1, l?Allemagne, et T?h?ran sont arriv?s ? un accord, pas encore finalis?, sur le nucl?aire iranien. Cet accord, qualifi? d??tape, qu?Obama veut co?te que co?te, un peu pour m?riter le Nobel de la paix qu?il avait obtenu par anticipation, ne plait pas ? tout le Monde. A Isra?l naturellement o? le va-t-en-guerre Benyamin Netanyahou se d?m?ne pour le saboter. Pas tout ? fait ? la France qui fait les durs et joue ? la droite de Washington. Aux r?publicains am?ricains qui ont inflig? ? Obama l?affront de sa vie en invitant dans son dos le premier ministre isra?lien ? s?adresser au congr?s. Aux ultras d?Iran qui ont fait du droit de leur pays au nucl?aire leur cheval de bataille pour conserver leur main mise sur le peuple iranien. Sans parler de l?Arabie Saoudite et des autres. Chacun a ses raisons pour ne pas trouver cet accord ? son go?t, mais le pr?sident am?ricain a essay? de calmer les craintes des uns et des autres en fron?ant encore les sourcils en direction de l?Iran qui, s?il ??triche, le monde le saura??. Et les sanctions s?ensuivront. Pour rassurer les pays du Golfe, l?h?te de la Maison Blanche les a invit?s ? Camp David. Il leur promettra que l?alliance strat?gique avec eux ne souffrira pas de cet accord. Mais les promesses n?engagent que ceux qui ?y croient. Le seul qui veut vraiment y croire et en est heureux, c?est le peuple iranien, ses femmes, sa jeunesse, ses hommes qui ont c?l?br? l??v?nement comme un soir de victoire dans un match de football en coupe du monde. Cette joie que les Iraniens n?ont pas voulu avoir la pudeur de dissimiler dit combien ce peuple a souffert de la politique de ses dirigeants et des sanctions internationales qu?il a subies.