Conflit d’intérêt

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C?est l?histoire d?un homme d?affaires prosp?re qui n?a pas voulu ?tre ministre. Si, si, ?a existe. Pas chez nous, c?est vrai. Mais c?est arriv? pas loin de chez nous, en Tunisie. Karim Skik, c?est son nom, a refus? le poste de ministre des technologies de l?information et de l??conomie num?rique ? un poste qu?occupe chez nous l?ancien patron des patrons - dans le gouvernement de Habib Essid. Non, l?entrepreneur tunisien n?est pas tomb? sur la t?te. Il ne veut tout simplement pas tomber dans le pi?ge du conflit d?int?r?ts ni utiliser son poste ? des fins personnelles. Il ne croit pas non plus aux (fausses) solutions de d?sengagement comme la (fausse) d?mission. Que l?on se rassure. En ces temps de remaniement ?largi ou m?me partiel, les crises de conscience ne viendront pas fragiliser une coalition gouvernementale d?j? bien fragile. Le gouvernement Benkirane compte deux grands patrons en son sein. Et en plus, ils ne touchent pas leurs salaires de ministres. Ce ne sont pas des ministres ? l??thique forte ?a?? De grands ?patrons devenus ministres mais qui ne touchent pas leurs ?moluments ? la fin du mois. Le Maroc n?a rien ? envier ? la Tunisie. ?Quant au conflit d?int?r?t, c?est un gros mot qu?il est interdit de prononcer entre gens du monde et hommes de pouvoir.