A peine sorti des douces langueurs aoutiennes que je tombe droit sur un super congr?s, le trente-cinqui?me du genre, qui d?bat en pleine canicule de cette fin d?ao?t de philosophie et plus pr?cis?ment du possible et de l?impossible. Cliquez ici pour voir le programme. Tout un programme. Un exemple?: ??Le possible et l?impossible dans la d?lib?ration et la prise de d?cision, ph?nom?nologie de la vie quotidienne. La perte des possibles en psychologie?. J?arr?te l?.

Il faut ?tre Abdejlil Lahjomri et avoir son entregent pour ramener ? Rabat les amoureux de la sagesse, parce qu?en fin de compte et en principe c?est ainsi que sont les philosophes, plus d?une centaine, pour discuter d?un sujet aussi impossible.

Mais A. Lahjomri n?est pas seul. A la t?te de Rives m?diterran?ennes, il y a avec lui des Driss Guerraoui, Noureddine Affaya et bien d?autres pour r?aliser l?acte salvateur de relancer la philosophie, cette mal aim?e, au Maroc.

Impossible n?est pas fran?ais, donc non plus philosophie. Vous pouvez croire ? juste titre que c?est ardu. Mais n?imaginez pas que c?est barbant. Un simple parcours des intitul?s des expos?s plonge dans le plaisir des yeux avant d?impr?gner l?esprit?: La cr?ation artistique et la transgression de l?impossible. Les mondes possibles et le monde des possibles. Mais celui qui emporte mon suffrage?c?est L?image sans code?; le cas Manet, Un Bar aux folies Berg?res. J?immerge ?sans attendre dans le tableau, je sable le champagne et ?m?y vois noyer ma m?lancolie.

Comme vous constatez, philosopher et s?amuser c?est possible.