Le machin

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J?ai trouv? l?information dans Wikip?dia. Je sais ce qu?on pense g?n?ralement de ce site, mais l?information est v?rifiable et v?rifi?e?: L?entr?e en fonction de Bank Ki-Moon au secr?tariat g?n?ral de l?ONU a co?ncid? avec l?ex?cution de l?ancien pr?sident irakien Saddam Hussein, pendu le 30 d?cembre 2006.

Les fondements de l?ONU font que cette instance internationale s?oppose ? la peine de mort. Le tout nouveau secr?taire g?n?ral, contrariant ce principe, a pris une ??position tr?s nuanc?e??, consid?rant que ??la question de la peine capitale reste la d?cision de chacun des pays membres??. Prise de position qui n?a pas ?t? du go?t d?Ashraf Qazi, diplomate pakistanais, nomm? par le pr?d?cesseur de Ban Ki-Moon, Kofi Annan, repr?sentant du secr?taire g?n?ral pour l'Irak.

En total d?saccord, Ashraf Qazi a rappel? que l?ONU ?tait contre la peine capitale ??m?me dans les cas de crimes de guerre, contre l'humanit? ou de g?nocide??.

Face ? la fronde qui montait, le porte-parole du nouveau secr?taire g?n?ral a d? monter au front pour pr?ciser que la position des Nations Unies sur la peine de mort restait inchang?e, qualifiant la d?claration de son patron de ? maladresse de prise de fonction??.

Dix ans plus tard, Ban Ki-Moon d?montre qu?il est un abonn? des bourdes et au lieu de tirer les conclusions qu?imposait la r?action du peuple marocain, il se contente ??de prendre note du malentendu li? ? son utilisation du mot occupation??. Le secr?taire g?n?ral presque sortant de l?ONU se dit en plus ??en col?re?? contre les Marocains qui ont march? dimanche et s??tonne que des ministres aient pris part ? la gigantesque manifestation contre sa grande personne.

Du haut de sa tour, Ban Ki-Moon ne sait peut-?tre plus ce que veulent dire ing?rence dans les affaires int?rieures d?un pays et souverainet?, ignore apparemment que les ministres qui ont particip? ? la marche sont aussi membres des partis qui ont appel? ? la manifestation et confond secr?taire g?n?ral de l?ONU et pr?sident de droit divin de l?ensemble des Etats du monde.

Et l? o? il devait comprendre que la marche de dimanche est l?expression libre et d?mocratique d?un d?saccord avec une position, la sienne, il veut imposer aux Marocains la v?n?ration de sa personne et de l?instance qu?il repr?sente, celle que le bien avis? Charles de Gaulle surnommait le machin.