Juste dans les parages de Berchid, l?affaire du ca?d qui a essay? de s?attirer les faveurs d?une femme mari? en usant de ses pouvoirs, ceux que lui conf?re l?Etat, continue d?agiter le bocal national. Le sort de l?agent d?autorit? est scell??au niveau de son administration, en attendant que la justice passe.

Cette affaire et son retentissement doivent ?tre mis ? profit pour lever le voile sur le harc?lement sexuel, monnaie courante l? o? se croisent un m?le en possession de quelque pouvoir, et une femme par d?finition d?munie, que ce soit dans le public ou le priv?. Mais tout ? son plaisir de voyeuriste sur youtube, la soci?t? civile n?est pas dans la mobilisation qu?on lui a connue dans d?autres affaires.

Est-ce ? dire qu?elle a familiaris? avec une pratique ?qu?elle pr?f?re ne pas encore inscrire ? l?ordre du jour des urgences?? J?ai bien peur que oui. Seul le sort des ?poux victimes de l?abus de pouvoir et leur ami qui les a aid?s semble pr?occuper quelques activistes des droits de l?homme.

Pourtant les victimes sont aussi coupables. Le constat du flagrant d?lit ne leur revenait pas de droit et sont donc justiciables dans cette affaire. S?ils ?taient en droit de se d?fendre, le constat du d?lit revenait ? quelque chose qu?on appellerait les autorit?s comp?tentes.

On me r?torquera ??encore faudrait-il que ces autorit?s soient vraiment comp?tentes??, la comp?tence supposant naturellement l?int?grit?. Toute une autre histoire. ?