Un malheureux quelque part

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C?est une incontournable des relations maroco-fran?aises?: Il est impossible que les socialistes fran?ais passent par l?Elys?e, ou Matignon, sans que quelque chose ne vienne brouiller les rapports entre Rabat et Paris. Avec Fran?ois Mitterrand, la f?cherie avait dur? longtemps, pratiquement jusqu?? l?arriv?e de Jacques Chirac au pouvoir. Cette fois-ci, le d?saccord a dur? une ann?e, mais somme toute il n?a pas dur? aussi longtemps qu?auparavant. Probablement parce que les socialistes ont chang?, la conjoncture internationale a chang?, Rabat a chang?. Il est impossible de ne pas voir une main quelconque derri?re les comportements qui ont provoqu? la r?cente crise. Pas forc?ment l?Alg?rie m?me s?il est acquis qu?elle n?est pas ?trang?re ? cette affaire. Jusqu?? la derni?re minute, des parties ont essay? de faire capoter les retrouvailles. Parmi eux l?ambassadeur de France ? Alger qui s?en est pris ? l?entretien du ministre des affaires ?trang?res marocain avec le journal Le Monde, contraignant le Quai d?Orsay ? le revoir et ? le corriger. Les retrouvailles ont ?t? scell?es par le rencontre entre le roi Mohammed VI et le pr?sident Fran?ois Hollande. Un communiqu? conjoint a sanctionn? les ?changes entre les deux chefs d?Etat. Il souligne ???la pleine vigueur du ?partenariat d'exception qui lie le Maroc et la France??. Il redit ???la d?termination de la France et du Maroc ? lutter ensemble contre le terrorisme et ? coop?rer pleinement dans le domaine de la s?curit???. Tout est donc bien qui finit bien. Cela doit faire un malheureux quelque part. Mais il faut rappeler que tout au long de cette crise nourrie par des impairs diplomatiques successifs, le Maroc n?a demand? rien d?autre que d??tre trait? avec le respect et les ?gards dus ? un pays souverain qui apporte souverainement sa coop?ration dans diff?rents domaines. C?est visiblement chose faite. Il ne faut toutefois pas croire que les manipulateurs de l?ombre vont d?sarmer.