Le Flamenco a l’honneur au festival de Fès des musiques sacrées du Monde

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Un large public a été au rendez-vous, le soir du dimanche 14 mai dans le cadre des concerts du 23ème  festival de Fès des musiques sacrées du Monde qui se tient du 12 au 20 mai sous le patronage du roi Mohammed VI, avec un spectacle haut en couleur marqué par des rythmes du Flamenco (Espagne) et des chants spirituels de la musique Mandingue (Mali).

Les artistes animant cette soirée ont confirmé une démarche mystique souvent traduite par la soif d'amour et la joie des retrouvailles, à travers des chants spirituels qui font preuve d'une certaine charge morale mais aussi d'une grande sensibilité.

Songhai, de l’Andalousie gitane à la tradition mandingue–Espagne/Mali. Une rencontre musicale splendide alliant la fougue du flamenco et la dextérité de la musique mandingue.

Il s'agira du retour d’une collaboration mythique entre le joueur de kora Toumani Diabate, les guitaristes virtuoses Carmona, et le contrebassiste Javier Colina, emblèmes d'un « nouveau flamenco ».

La reprise d’une collaboration mythique entre le joueur de kora Toumani Diabaté, les guitaristes virtuoses Carmona et le contre bassiste Javier Colina, emblèmes d’un « nouveau flamenco ».

Selon les organisateurs, il y a trente ans, le célèbre groupe de flamenco Ketama rencontrait à Londres l’un des génies de la harpe-luth kora, le Malien Toumani Diabaté.

Sous l’impulsion de la productrice Lucy Durán, rejoints par le bassiste Danny Thompson, ancien membre du groupe Pentangle pilier du folk anglais, la jam improvisée se transforme en disque. L’Anglais Joe Boyd produit ainsi deux versions renversantes de Songhai en 1988, puis en 1994.

Né sur les rives du fleuve Niger, Toumani Diabaté personnifie la 71ème génération d’une lignée de griots joueurs de kora. Il acquiert sa réputation au début des années 1980 auprès de la diva Kandia Kouyaté. Depuis, il a fait plusieurs fois le tour du monde et partout, est célébré pour ses interprétations riches et modernes.

A travers ce spectacle haut en couleur, Songhai renaît aujourd’hui de manière somptueuse avec ses rythmiques complexes et énergiques et ses envolées musicales qui traversent une Andalousie aride cousine du désert malien.

 

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