Le Maroc au 1er salon du livre hispano-arabe de Cordoue

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2009
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A l’initiative du cercle interculturel hispano-arabe (CIHAR), des intellectuels et écrivains marocains ont pris part à la 1ère édition du salon du livre hispano-arabe qui s’est déroulée du 27 au 29 janvier à Cordoue ( sud de l’Espagne).

Cet événement, qui s’est déroulé au Palais de la Merced, siège du Conseil provincial de Cordoue, a connu la participation de l’Université Abdelmalek Essaâdi, l’Association Tétouan Asmir, le Centre d'études hispano-marocain de Malaga, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et l’association Azarquiel des universitaires marocains de Séville.

En plus d’un salon du livre, ce forum a porté sur des conférences abordant plusieurs thèmes ayant trait à l’interculturalité hispano-arabe, des projections et une exposition des œuvres picturales de l’artiste Carmen Lopez.

Intervenant lors de cette occasion, la déléguée du tourisme à Cordoue, Carmen Gomez, a relevé la forte symbolique de l’organisation de cette manifestation dans l’ancienne citée omeyade, berceau de cette culture hispano-arabe qui fait partie de leur culture, de leurs traditions et de leur patrimoine.

Ce salon se veut une passerelle entre les cultures arabe et espagnole et un vecteur de promotion de la lecture sur le patrimoine commun, a-t-elle ajouté.

De son côté, le consul général du Maroc à Séville, Farid Aoulouhaj, a mis l’accent sur les relations excellentes entre le Maroc et l’Espagne dans tous les domaines, en particulier dans le domaine culturel, ainsi que les bonnes relations avec la région de l’Andalousie.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance de la ville de Cordoue à travers l’histoire en tant que symbole d’interculturalité, de coexistence et de connaissance mutuelle.

Aoulouhaj a, en outre, relevé que la littérature hispanophone marocaine se développe et gagne en visibilité, rappelant que la langue espagnole, en plus de sa présence historique dans certaines régions du Maroc, figure parmi les langues enseignées dans les établissements publics et privés, avec notamment 16 départements espagnols dans les universités.

Il a, par ailleurs, salué l’importante participation du Maroc à ce premier salon du livre hispano-arabe, qui montre l’intérêt que portent les intellectuels et écrivains marocains à l’échange culturel avec l’Espagne.