Ces médias qui plagient leurs confrères du digital

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Yabiladi a publié ce lundi 25 décembre un article “coup de gueule”, écrit par son directeur de publication Mohamed Ezzouak, dans lequel il dénonce le plagiat « éhonté » dont il est victime. Le média révèle qu’il a l’habitude de voir ces articles repris par des sites arabophones mais cette fois la goutte d’eau de trop c’est que des sites de télévisions nationales et internationales ont également rejoint le flot des « pilleurs »

Les médias digitaux, du fait de la nature même des plateformes qu’ils utilisent, ont détrôné les médias classiques dans la primeur de l’information. Voici un cas concret, arrivé à un confrère, Yabiladi, qui a publié des révélations sur de nouvelles poursuites contre Saad Lamjarred, publié en exclusivité et qui a été repris par plusieurs sites arabophones sans jamais être mentionné comme source.

Pour Yabiladi, qui affirme avoir l’habitude d’être plagié, il y a pire. Puisque les sites de télévisions nationales comme Télé Maroc, dirigée par Rachid Niny, et internationales comme Euronews ont également repris cette information sans mentionner la source. « Plagiés par nos confrères de la presse digitale, pillés par la presse papier qui se meurt, voilà donc que des chaînes télévisées s’y mettent », écrit Yabiladi. Ce dernier affirme que ces médias, interpellés sur Twitter, ont préféré garder le silence devant les faits. Politique de l’autruche.

Yabiladi indique également que ces deux chaînes ne détiennent aucunes preuves des informations qu’elles ont relayées puisqu’elles n’ont pas appelé la gérante de la société Cairo By Night (la partie plaignante dans les nouvelles poursuites contre Saad Lamjarred) pour vérifier ces renseignements.

L’article de Yabiladi, qui a des tons de « coup de gueule » dénonce non seulement le plagiat qui fait fureur dans la presse marocaine actuelle mais pointe aussi du doigt le problème de manque de crédibilité qui peut en déboucher. Pour nos confrères de Yabiladi, il s’agit bien plus que d’un problème de « propriété intellectuelle ». Il s’agit aussi d’une revalorisation du statut des médias digitaux.  

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