Le déficit commercial loin de s’arranger

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Selon L’Economiste, le déficit commercial continue de se creuser. Le besoin s’est aggravé de 2,8% à 140,2 milliards de dirhams sur les neuf premiers mois de l’année

La hausse de l’import étant toujours plus importante que celle de l’export, L’Economiste estime que c’est une situation « forcée » par les acquisitions de produits énergétiques, dont la facture dépasse les 50 milliards de dirhams, soit plus de 64% de la hausse des importations. Cette hausse de la facture énergétique est due à l’explosion des achats de gas-oil et fuel-oil (32,3%) et du gaz de pétrole et autres hydrocarbures (+25,2% à 10,1 milliards de dirhams).

Concernant les exportations, les biens exportés ont atteint 178 milliards de dirhams, connaissant ainsi une hausse de 8,1% par rapport à la même période de 2016. Ceci est dû par la dynamique des expéditions dans la quasi-totalité des secteurs, notamment des produits de l’ « agriculture et agroalimentaire » (+3,2 milliards de dirhams), des phosphates et dérivés (+3 milliards), du secteur automobile (+1,7 milliards) et du textile et cuir (+1,7 milliard).

Ces secteurs cités plus haut contribuent pour près de 72% à la hausse des exportations totales. Les expéditions de l’OCP, quant à elles, sont de 32,7 milliards de dirhams, en hausse de 10%. L’Economiste note que « c’est surtout l’effet de l’augmentation des volumes, puisque les cours mondiaux de la roche des engrais phosphatés restent orientés à la baisse ».  

Quant aux exportations du secteur automobile, elles ont connu une progression de 4,3% pour s’établir à 41,8 milliards de dirhams. Les expéditions de l’aéronautique et de l’électronique ont augmenté, respectivement de 14,6% et 2,5%. Selon un constat de L’Economiste, il y a eu une amélioration de 6,3% des ventes du secteur textile et cuir à 28 milliards de dirhams.

Et enfin, concernant la balance des paiements, les flux des IDE ont progressé de près de 32% à fin septembre. Cette évolution est due à l’importante contraction des dépenses (-53,3%). Les recettes des voyages et les transferts des MRE ont également connu des hausses.

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