Les IDE marocains canalisés à près de 63% vers l’Afrique

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2000
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« OCP Policy Center » vient de signaler que l'Afrique subsaharienne accueille 62,9% des Investissements Directs Étrangers (IDE) marocains dans le monde, avec un pic de 88,2% enregistré en 2010.

Dans sa dernière publication intitulée « les relations Maroc-Afrique subsaharienne: quel bilan pour les 15 dernières années ? », l’OCP Policy Center, a annoncé que le Maroc a investi essentiellement en Afrique dans le secteur bancaire (40,9%), les télécommunications (34,1%), le holding (10%) et l’immobilier (6,1%), sur la période 2008-2013.

L’OCP Policy Center relève qu’en Afrique subsaharienne, la présence marocaine est plus marquée dans le secteur bancaire qui occupe la première position avec une part de 41,6 %, suivi des télécommunications (35,9%), le holding (10,5%) et l’immobilier (6,4%).

La publication mentionne que dans une quinzaine de pays d’Afrique subsaharienne, le Mali est en première position sur la répartition des investissements par pays au cours des années 2009, 2010 et 2013 avec 58,9%, 35,6% et 28% des IDE du Maroc en Afrique. En 2008, le Sénégal était en tête avec 65,6%, ajoute la publication.

Toujours selon cette dernière, le Cameroun et la Côte d’Ivoire avec une part de 55,2 % et 55,9% respectivement étaient les premiers pays de destination des flux d’IDE en Afrique subsaharienne en 2011 et 2012.

La forte progression des flux sortants d’IDE marocains dans le monde et particulièrement en Afrique subsaharienne est liée principalement à la signature d’accords de protection et de promotion réciproques des investissements et de non double imposition entre le Maroc et les pays d’Afrique Subsaharienne, explique la publication. 

OCP Policy Center note que depuis le début des années 2000, le Maroc a conclu avec l’Afrique subsaharienne près de 500 accords de coopération dans plusieurs domaines. Cette progression des IDE résulte également de l’adoucissement de la réglementation des investissements qui offre davantage de facilités aux opérateurs économiques marocains afin de leur permettre de saisir les opportunités à l’étranger, conclut le centre.

 

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