''L’axe de la prospérité'' crée près de 60% de la richesse issue des activités tertiaires

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Les régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont créé près de 60% de la richesse issue des activités tertiaires (services marchands et non marchands) en 2017, indique le Haut-commissariat au plan (HCP). Au plan de la croissance du PIB, la région de Casablanca-Settat a participé pour 30,4% au cours de la même année, soit de 1,3 point, tandis que les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont participé pour un tiers à la croissance du PIB en volume, soit 1,4 point, avec 0,8 et 0,6 point respectivement. Pour dépenses de consommation finale des ménages, c’est encore, à une région près, le même axe que l’on retrouve : Les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont contribué de 39,8% aux dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national, avec 25% et 14,8% respectivement. Concernant le PIB régional par habitant, il s'est élevé à 30.510 DH en 2017 au niveau national. Cinq régions présentent un PIB par habitant supérieur à cette moyenne nationale. L’extrême sud du Royaume, Dakhla-Oued-Ed-Dahab, vien en tête avec 84.949 DH, suivi de Casablanca-Settat (47.694 DH), Laayoune-Saguia Al Hamra (45.419 DH), Rabat-Salé-Kénitra (36.420 DH) et Guelmim-Oued Noun (34.317 DH).

Les activités du secteur secondaire sont concentrées dans les régions de Casablanca-Settat et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui ont participé pour 56,6% à la valeur ajoutée nationale du secteur en 2017 au lieu de 57,2% l'année précédente, précise le HCP dans une note relative aux comptes régionaux de l'année 2017.

S'agissant des activités du secteur primaire, elles restent l'apanage d'un nombre limité de régions, souligne la même source, relevant que six régions ont créé un peu plus des deux tiers de la valeur ajoutée du secteur. En effet, les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Souss-Massa et de Béni Mellal-Khénifra ont contribué pour 76,7 % à la création de la valeur ajoutée nationale du secteur primaire en 2017 au lieu de 75,8% en 2016.

La note fait également ressortir que les activités primaires (agriculture et pêche) constituent 12,4% du produit intérieur brut (PIB) au niveau national en 2017 et que la contribution de ce secteur à la création de la richesse dépasse, dans la majorité des régions, cette moyenne nationale.

Ces activités contribuent pour 27,1% au PIB de la région de Dakhla-Oued-Ed-Dahab, 21,7% au PIB de la région Fès-Meknès, 18,7% au PIB de la région Béni Mellal-Khénifra, et 18,4% au PIB de la région de Souss-Massa, selon la même source, qui note que la région de Casablanca-Settat affiche, quant à elle, la part la plus faible avec 5,3%.

Pour leur part, les activités secondaires (industrie, mines, électricité et eau et bâtiment et travaux publics) représentent 26,2% du PIB au niveau national en 2017. Les régions Casablanca-Settat (35,2%), Béni Mellal-Khénifra (34,9%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (34%) et Laâyoune-Saguia Al Hamra (28,2%) affichent des parts supérieures à cette moyenne.

Quant aux activités tertiaires, elles créent la moitié de la richesse nationale en 2017. Les régions de Guelmim-Oued Noun, de Dakhla-Oued-Ed-Dahab et de Rabat-Salé–Kénitra présentent des structures économiques dominées par les activités des services, avec des parts largement supérieures à la moyenne nationale, respectivement de 69,9%, 62,3% et 59,8%. Elles affichent, toutefois, les parts les plus faibles relatives à la participation des activités secondaires à la création de la richesse régionale.

Casablanca-Settat contribue de plus de 30% à la croissance du PIB en 2017 (HCP)

La région de Casablanca-Settat a participé pour 30,4% à la croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2017, soit de 1,3 point

Les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont participé pour un tiers à la croissance du PIB en volume, soit 1,4 point, avec 0,8 et 0,6 point respectivement, indique le HCP dans une note d'information relative aux comptes régionaux de l'année 2017 qui font ressortir des disparités des taux de croissance du PIB entre les régions.

Les neuf régions restantes ont contribué pour un peu plus du tiers de la croissance enregistrée en 2017, soit 1,5 point.

Par ailleurs, la note fait aussi ressortir que sept régions ont enregistré des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (4,2%) au titre de l'année 2017, précisant qu'il s'agit de Dakhla-Oued-Ed-Dahab (10,3%), Guelmim-Oued Noun (9,1%), Laâyoune-Saguia al Hamra (7,4%), Béni Mellal-Khénifra (6,6%), l'Oriental (5,9%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (5,8%) et Rabat-Salé-Kénitra (5%).

Les régions de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi ont marqué des taux de croissance, proches de la moyenne nationale, de 4% et 3,9% successivement, tandis que les autres régions ont présenté des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale avec 1,1 % dans les régions de Souss-Massa et de Drâa-Tafilalet, et 0,8% dans la région de Fès-Meknès.

Par ailleurs, trois régions ont participé à la création de 58,6% de la richesse nationale au titre de l'année 2017, à savoir la région de Casablanca-Settat (31,9%), Rabat-Salé- Kénitra (16,2%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (10,5%).

Les régions Fès-Meknès (8,7%), Marrakech-Safi (8,5%), Souss-Massa (6,6%) et Béni Mellal-Khénifra (5,8%) ont, de leur côté, généré 39,6% du PIB, tandis que les régions de l'Oriental, de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n’ont contribué qu’à hauteur de 11,8% à la création de PIB en valeur, avec 4,9%, 2,5% et 4,3% respectivement.

Dans ces conditions, l’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 58,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2016 à 60,4 MMDH en 2017.

Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra contribuent pout près de 40% aux dépenses de consommation finale des ménages

Les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont contribué de 39,8% aux dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national, avec 25% et 14,8% respectivement, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP).

Les régions de Fès-Meknès (11,7%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,5%), de Marrakech-Safi (11,2%), de Souss-Massa (7,1%) et de l'Oriental (7%) ont, de leur part, détenu une part de 48,5% de ces dépenses, indique le HCP dans une note d'information relative aux comptes régionaux de l'année 2017.

Le reste des régions ont contribué pour 11,7% aux DCFM, avec des apports compris entre 0,6% pour la région de Dakhla-Oued-Ed-Dahab et 5,4% pour la région de Béni Mellal-Khénifra.

Dans ces conditions, les disparités des dépenses de consommation se sont légèrement creusées, fait observer le HCP, notant que l'écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 33 milliards de DH (MMDH) en 2017 au lieu de 31,7 MMDH en 2016.

Rapportées à la population, les dépenses de consommation finale des ménages affichent des niveaux supérieurs à la moyenne nationale (17.499 DH en 2017) dans six régions. Il s'agit des régions de Dakhla-Oued-Ed-Dahab (24.891 DH), de Casablanca-Settat (21.406 DH), de Rabat-Salé-Kénitra (19.109 DH), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18.994 DH), de Laâyoune-Saguia al Hamra (18.502 DH) et de l’Oriental (17.993 DH), souligne le document.

Dans les autres régions, les dépenses de consommation par habitant passent d’un minimum de 12.253 DH (Drâa-Tafilalet) à 16.553 DH (Fes-Meknès). A cet effet, la dispersion des dépenses de consommation finale des ménages par tête a enregistré une légère hausse, note la même source, faisant savoir que l’écart absolu moyen est, ainsi, passé de 2.658 DH en 2016 à 2.734 DH en 2017.

Concernant le PIB régional par habitant, il s'est élevé à 30.510 DH en 2017 au niveau national. Cinq régions présentent un PIB par habitant supérieur à cette moyenne nationale, à savoir, Dakhla-Oued-Ed-Dahab (84.949 DH), Casablanca-Settat (47.694 DH), Laayoune-Saguia Al Hamra (45.419 DH), Rabat-Salé-Kénitra (36.420 DH) et Guelmim-Oued Noun (34.317 DH).

Dans les autres régions, le PIB par habitant s’est situé entre 16.201 DH, enregistré dans la région de Drâa-Tafilalet et 30.216 DH dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, souligne la même source, ajoutant que la dispersion du PIB par habitant est en augmentation et que l’écart absolu moyen est passé de 11.492 DH en 2016 à 12.622 DH en 2017.

 

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