Projets transverses du Plan Maroc Vert : le bilan d'Akhannouch

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Intervenant dans le cadre du processus d’évaluation du Plan Maroc Vert, cette rencontre porte sur le bilan des programmes transverses structurants du Plan Maroc Vert. 

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, préside ce mardi à Skhirate, une importante rencontre autour des réalisations des programmes transverses structurants du Pan Maroc Vert, les avancées et l’impact des programmes et les projets transverses structurants du Plan Maroc Vert.

La rencontre, qui intervient dans le cadre du processus d’évaluation du Plan Maroc Vert entamé conjointement avec les professionnels du secteur à l’issue de la réunion tenue à Meknès le 26 avril 2018 en marge du Salon International de l’agriculture, porte sur le bilan des programmes transverses structurants du Plan Maroc Vert : réalisations, performances, indicateurs d’impact etperspectives, rapporte un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Dans son allocation dressant le bilan attestant des réalisations du PMV, Aziz Akhannouch a annoncé que la hausse significative du PIB agricole reste la meilleure preuve de l'évolution du secteur agricole avec 125 milliards de dirhams (MMDH) cette année, soit une augmentation de 60% par rapport à la première année de la mise en œuvre du PMV, à un taux de croissance de 5,25% et ça devrait atteindre au moins 128 milliards en 2019.

L'investissement total a atteint 104 MMDH depuis 2008, dont 60% provient des financements privés. En 2019, cet investissement devrait atteindre 115 MMDH. Les financements publics ont été consacrés au développement de l'agriculture solidaire (15 MMDH en 2018, 17 MMDH en 2019) et aux chantiers horizontaux structurés (30 MMDH en 2018, 34 MMDH en 2019), a annoncé M. Akhannouch, rappelant les efforts déployés pour mobiliser des financements auprès des donateurs et des partenaires internationaux s’élevant à 34 milliards, dont 37% sous forme de dons.

Dans le secteur de la gestion de l'irrigation, « nous avons réalisé d'importants progrès », a affirmé le ministre. L’agriculture cultivée couvre 1.600.000 hectares, soit 18% de la superficie arable totale et 21% de la superficie cultivée par an. Les programmes d’irrigation couvrent 750.000 hectares, dont 220.000 fermes. 90% du programme a ciblé le petit agriculteur (moins de 10 hectares). La superficie équipée en irrigation locale a atteint 560.000 hectares avec un effort d’investissement de 12,3 MMDH au titre du Fonds de développement agricole. Cette superficie  devrait atteindre 610.000 hectares d'ici 2019, soit 38% de la superficie totale du pays. 

L'agriculture irriguée contribue en moyenne à 45% du PIB, qui atteint 75% au cours des années de sécheresse, comme en 2016. Elle fournit également 50% des emplois ruraux et ses produits représentent 75% des exportations, a affirmé M. Akhannouch.

Cette rencontre porte, en outre, sur la présentation et la discussion du bilan des réalisations, les performances et l’impact des programmes et projets transverses lancés dans le cadre du Plan Maroc Vert depuis son lancement en 2008.

Il s’agit notamment, de la question du financement et de l’investissement dans le secteur agricole, le foncier agricole, le système d’enseignement et de formation, le développement rural, le conseil agricole, la commercialisation et le développement des marchés, précis la même source.

A noter que le processus d’évaluation porte sur trois dimensions : la dimension filières, la dimension territoriale et la dimension thématiques transverses.

C’est la deuxième grande rencontre après celle qui a eu lieu le 18 octobre dernier à Marrakech autour du bilan en matière d’organisation et de développement des filières de production et desperspectives. 

Ont pris part à cette rencontre, le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), Ahmed Ouayach, le président de la Fédération des chambres d’agriculture, Lahbib Bentaleb, des représentants des départements ministériels et des partenaires financiers ainsi que les responsables centraux et régionaux du ministère.

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