Secteur aquacole : Un avenir prometteur

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Le secteur de l’aquaculture au Maroc est promis à un « avenir prometteur » compte tenu des opportunités importantes qui s'offrent à la commercialisation des produits ciblés par la stratégie aquacole nationale, assure une récente étude sous le thème « Aquaculture marine marocaine: Potentiel et nécessités de développement »

Au niveau mondial, les pays méditerranéens constituent le principal marché pour les espèces ciblées par l’aquaculture marocaine, relève l’étude qui note que la demande intérieure pour les produits halieutiques est également en croissance permanente ce qui laisse présager un « avenir prometteur » au secteur de l’aquaculture.  Eu égard aux opportunités offertes sur les plans national et international, l’aquaculture pourra constituer une « solution idoine et naturelle pour consolider l’offre marocaine en produits de la mer », estime l’étude réalisée par la Direction des études et des prévisions financières relevant du ministère de l’Economie et des finances en partenariat avec l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA).

Notant que l’aquaculture au Maroc demeure peu développée comparativement à d’autres pays de sa région, l'étude constate que cette situation contraste avec les perspectives prometteuses de développement du secteur tant au niveau national qu’international.

Elle propose à ce propos plusieurs pistes pour promouvoir, sur une base pérenne, l’aquaculture nationale, soulignant l'importance pour le secteur aquacole de disposer de lignes directrices claires et basées sur des fondements scientifiques afin d’en assurer le développement durable.

Les auteurs de cette étude recommandent également d’accorder davantage d’importance aux aspects sanitaires et de certification, en tant que moyens clés de positionnement sur le marché mondial des produits aquacoles. Ces aspects, expliquent-ils sont aussi utilisés comme barrières non tarifaires limitant l’accès à de nombreux marchés.

De même, ajoutent-ils, le développement d’une aquaculture commerciale exige d’investir dans la recherche scientifique et l’innovation et de s’aligner sur les standards internationaux, étant donné que la plupart des pays ayant pu promouvoir ce secteur consacrent des ressources conséquentes aux activités de recherche et de transfert de technologie. Les auteurs de cette étude soulèvent également la problématique du foncier destiné à l’investissement aquacole, relevant que cette question est récurrente pour les PME marocaines. A ce titre, ils préconisent d’accorder la priorité nécessaire au déploiement de plans d’aménagement aquacoles (PAA) adaptés aux besoins et aux perspectives de développement des régions concernées par les activités aquacoles et de mobiliser le foncier nécessaire pour les investisseurs.  Ils soulignent aussi l’impératif de mettre en place des mesures incitatives au profit de ce secteur en vue d’en assurer le décollage à l’image des plans de développement sectoriels poursuivis au niveau national pour différents secteurs d’activité économique.

L’étude apporte un éclairage sur la situation et les tendances de l’aquaculture marine dans le monde et plus précisément dans le bassin méditerranéen. Elle examine également les dernières réalisations de l’aquaculture marine marocaine, identifie les opportunités de commercialisation sur le marché mondial des produits ciblés par la stratégie aquacole marocaine, et propose enfin des options de développement de l’aquaculture marine au Maroc sur une base pérenne.

 

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