COP22 : pour que l’accord de Paris soit "une vérité et une réalité juridiques"

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La COP22 de Marrakech continue de susciter l’espoir auprès des spécialistes des changements climatiques en tant qu’étape décisive pour la mise en œuvre de l’Accord de paris sur les changements climatiques.

David Abbass, chargé de communication au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), tout en rappelant que l'Accord de Paris a permis aux pays du monde de se mettre d'accord sur un seul objectif et de s'engager à lutter contre les changements climatiques, il a précisé que les mesures organiques et les mécanismes de mise en œuvre, qui seront négociés à Marrakech, feront de l'Accord issue de la COP 21, "une vérité et une réalité juridiques".

L’autre atout pour un succès de cette COP22, est le nombre important des pays ayant ratifié l’Accord de Paris, et surtout la célérité qui a marqué le processus de sa ratification. De quoi permettre son entrée en vigueur effective. Aussi, les nombreux Etats à ratifier le protocole de Paris confirment l'importance accordée à la lutte contre le dérèglement climatique par de nombreux pays.

Abbass qui s’exprimait à l'occasion de la 17ème réunion à Djakarta du groupe de travail de vérification environnementale relevant de l'Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI), a précisé que les mesures organiques et les mécanismes de mise en œuvre, qui seront négociés à Marrakech, feront de l'Accord de Paris "une vérité et une réalité juridiques".

Pour ce responsable onusien, "L'entrée en vigueur de l'Accord de Paris est plus qu'une simple étape ayant été franchie, mais une véritable réalisation politique qui ouvre la voie devant une transformation radicale de la manière dont les humains perçoivent le monde et la façon dont ils luttent contre les changements climatiques".

La 17ème réunion de travail de l'INTOSAI s'étale sur cinq jours, lors desquels seront débattus les projets d'études et les guides d'audit préparés par les différentes commissions affiliées au groupe de travail dans le cadre de son plan d'action 2014-2016. Cette réunion connaît la présence d'une délégation marocaine composée notamment du secrétaire général par intérim de la Cour des comptes, Mohamed Diyer et du président de la Cour régionale des comptes de Rabat, Hassan Namrani.