Maroc-ONU : Rabat se félicite de l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution relative au Sahara et son ambassadeur demande au secrétariat général de faire preuve de «neutralité» et de «professionnalisme »

5437685854_d630fceaff_b-

1
Partager :

couv-ban-ki-omar-hilal Le Maroc s'est f?licit?, mardi, de l'adoption par le Conseil de s?curit? des Nations unies, ? l'unanimit? de ses membres, de la? r?solution relative au diff?rend r?gional au sujet du Sahara marocain.

Par cette r?solution, le Conseil de s?curit? "confirme, de mani?re forte et? sans ambig?it? aucune, la ligne de conduite qui a ?t? la sienne pendant ces? derni?res ann?es dans le traitement de cette question", souligne un communiqu?? du minist?re des Affaires ?trang?res et de la coop?ration (MAEC).

De la sorte, ajoute la m?me source, les membres du Conseil ont "r?it?r? leur? soutien au processus de facilitation actuel et se sont clairement d?marqu?s des? recommandations dangereuses, des insinuations provocatrices, des approches? partiales et des options p?rilleuses contenues dans le dernier rapport du? Secr?tariat g?n?ral des Nations unies".

Le communiqu? rappelle que le roi Mohammed VI avait, lors de son entretien t?l?phonique avec le secr?taire g?n?ral de l'ONU, Ban Ki-moon, soulign? "l'imp?ratif de pr?server les param?tres de la n?gociation tels qu'ils? sont d?finis par le Conseil de S?curit? et de sauvegarder le cadre et les modalit?s actuels de l'implication de l'ONU".

Au niveau politique, ajoute-t-on, la r?solution du Conseil de s?curit? "pr?serve le cadre et les param?tres de la facilitation men?e par les Nations unies pour mettre un terme ? ce diff?rend r?gional".

Le Conseil de s?curit? souligne "la centralit? de la n?gociation comme seule voie de r?glement de ce diff?rend", r?it?re "la pr??minence" de l'Initiative? d'autonomie pr?sent?e par le Maroc, dont les efforts men?s pour son ?laboration? ont ?t? qualifi?s de "s?rieux et cr?dibles" et appelle ? des n?gociations sur? la base du "r?alisme et de l'esprit de compromis" pour parvenir ? une solution? politique d?finitive ? ce diff?rend r?gional, rel?ve le MAEC.

La r?solution du Conseil de s?curit? insiste, particuli?rement, sur "la dimension r?gionale du diff?rend et interpelle triplement l'Alg?rie: D'abord,? pour s'investir, de mani?re constructive et directe, dans le processus de? recherche de la solution politique", puisqu'elle lui demande, de nouveau, "de? coop?rer plus pleinement avec l'Organisation des Nations unies et les uns avec? les autres et de s'impliquer plus r?solument pour mettre fin ? l'impasse? actuelle et aller de l'avant vers une solution politique", poursuit le? communiqu? du MAEC.

Par rapport aux responsabilit?s de l'Alg?rie quant ? "la situation humaine et humanitaire in?dite qui pr?vaut dans les camps de Tindouf", la r?solution demande "? nouveau ? ce que soit envisag? l'enregistrement des r?fugi?s dans les camps de Tindouf et encourage le d?ploiement d'efforts ? cet ?gard".

L'Alg?rie est, enfin, interpell? au niveau du renforcement de la coop?ration r?gionale, puisque le Conseil a reconnu, de nouveau,? 'que la solution politique de ce diff?rend de longue date et le renforcement de la coop?ration? entre les Etats membres de l'Union du Maghreb arabe contribueraient ? la? stabilit? et ? la s?curit? dans la r?gion du Sahel", souligne la m?me source.

S'agissant de la dimension humaine, poursuit le communiqu?, la r?solution? met en avant les actions du Maroc en mati?re de consolidation de la promotion? et de la protection des droits de l'Homme, tout en se f?licitant "des mesures? et initiatives r?centes prises par le Maroc pour renforcer les Commissions du? CNDH ? Dakhla et La?youne et l'interaction en cours du Royaume avec les proc?dures sp?ciales du Conseil des Droits de l'Homme".

De la sorte, souligne le MAEC, le Conseil de s?curit? "valide la pertinence? de la d?marche poursuivie par le Royaume dans le cadre de son processus? national de r?formes sur l'ensemble de son territoire, y compris dans les? provinces du sud''. Cette d?marche, explique le communiqu?, est "fond?e, d'une? part, sur le renforcement des institutions nationales des droits de l'Homme et, d'autre part, sur l'interaction positive avec les proc?dures sp?ciales des? Nations Unies, conform?ment ? ses obligations d?coulant des conventions internationales auxquelles le Royaume est partie".

"C'est dans ce contexte pr?cis et sur cette base exclusivement que le Maroc? continuera ? coop?rer et ? s'engager dans le cadre du processus men? par l'ONU,? pour parvenir ? une solution politique d?finitive ? ce diff?rend r?gional, dans? le cadre de la souverainet? marocaine", indique le communiqu? du MAEC.

Le communiqu? rappelle en conclusion que, comme l'a soulign? le souverain marocain au Secr?taire G?n?ral de l'ONU,? 'toute tentative sournoise de red?finition de la nature de ce diff?rend r?gional viole les param?tres de la solution politique et sape tout le processus, est inacceptable pour le Maroc. Tout r?examen du mandat de la MINURSO, compromettrait s?rieusement le processus de n?gociations".

De son c?t?, l?ambassadeur du Maroc ? l?ONU a d?clar? que Rabat demande au? Secr?tariat G?n?ral des Nations-Unies de faire preuve de "neutralit?" et de? "professionnalisme" dans le traitement de la question du Sahara marocain,

"Nous demandons au Secr?tariat G?n?ral de l'ONU, la neutralit?, le professionnalisme et qu'il reste ? ?quidistance ? l'?gard de toutes les parties", a d?clar? M. Omar Hilale lors d'une conf?rence de presse ? l'issue de? l'adoption par le Conseil de S?curit? de sa r?solution 2152? prorogeant le? mandat de la MINURSO d'une ann?e jusqu'au 30 avril 2015.

"Dans le respect de ce param?tre, et surtout des param?tres juridiques de la n?gociation, le Maroc est pr?t ? aller loin avec le Secr?tariat et avec tous? les partenaires", a poursuivi le diplomate marocain, tout en r?it?rant la? confiance du Royaume en le Secr?taire g?n?ral des Nations-Unies.

"Le choix du Maroc pour la n?gociation d'une solution politique? mutuellement acceptable est irr?versible, et nous allons y ?uvrer durant les? mois ? venir", a encore affirm? M. Hilale.

lire aussi