Algérie : 3000 cas de corruption “dangereuse” en 1000 jours

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Plus de 3000 cas de corruption "dangereuse" ont été enregistrés en Algérie entre 2013 et 2016

Le ministre algérien de la justice, Tayeb Louh, qui s'est exprimé jeudi dernier lors de la nomination du nouveau procureur général Brahim Kherrabi, a indiqué que le procureur général près la Cour de Tipaza a enregistré 3000 cas de corruption "graves".

Selon le ministre algérien, le gouvernement a mis en œuvre des mécanismes plus efficaces dans sa politique de prévention contre la corruption, avant d'ajouter que le seul moyen de combattre ce phénomène repose sur «l'intensification de la coordination entre les autorités et les services de l'État pour lutter contre toutes sortes de crimes économiques et financiers».

Tayeb Louh a tenu à rappeler que la lutte contre la corruption n'est pas une campagne cyclique, mais un travail sur le terrain effectué quotidiennement avec la participation de tous les secteurs de l'Etat.

Par ailleurs, l'Algérie a introduit dans son nouveau plan d'action du gouvernement des lois pour essayer de combattre ce fléau qui ravage les secteurs économiques, politiques et financiers du pays.

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