Algérie : le département d’Etat américain tire l’alarme sur la situation des droits de l’Homme

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Le Département d'Etat américain a rendu public, ce vendredi 3 mars, un rapport accablant sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, en y stigmatisant les violations continues, ainsi que « l’usage excessif » de la violence par les services de sécurité, outre "une corruption endémique" et le "manque de transparence" de la justice.

En matière de violation « continue » des droits de l’Homme, « les trois problèmes les plus significatifs demeurent les restrictions de la liberté de rassemblement, le manque et l’impartialité du système judiciaire et les limites imposées à la liberté », souligne la diplomatie américaine dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde au titre de l’année 2016.

Le document s’attarde aussi sur « les allégations de torture, les limitations imposées aux citoyens dans le choix de leur gouvernement, une corruption endémique, outre le manque de transparence des autorités », ajoutant dans la même veine que « les femmes ont fait l’objet de violence et de discrimination ».

Le rapport pointe du doigt l’inertie du gouvernement et « le manque de mesures mises en œuvre pour investiguer, poursuivre et punir les officiels ayant commis des violations », notant que « l’impunité de la police et des responsables sécuritaires demeure un problème ».

Par ailleurs, tout en citant des observateurs internationaux et locaux, le département d’Etat souligne que « les autorités algériennes utilisent les lois anti-terroristes pour bâillonner la liberté d’expression et de rassemblement, ainsi que pour détenir les activistes politiques et les personnes critiques à l’égard du gouvernement ».

 

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