France 24 OU LA PARTIALITE TOLEREE

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Si France 24, chaine de la diplomatie française, s’est souvent distinguée par une couverture non professionnelle et partiale des évènements au Maroc, les autorités ne lui ont jamais retiré son accréditation et a toujours librement exercé  

Des rumeurs faisant état de l’interdiction de France24 au Maroc circulent ces derniers jours dans certains médias. En réalité il s’agit d’une suspension qui ne touche qu’une seule émission de la chaine

Selon les rumeurs, le Maroc aurait interdit à la chaine française de filmer et de produire ses émissions au Maroc. Par ailleurs, il est à préciser que le ministère marocain de la communication, pas plus que les responsables de France24, n’avaient confirmé de manière officielle cette information.

La vérité est que c’est uniquement l’émission Hadith Al Awassim qui a été suspendue dans la mesure où l’équipe en charge de cette émission n’avait pas d’autorisation du ministère de la communication pour filmer. Cette déclaration a été faite par le directeur de la communication et des relations publiques au ministère marocain de la communication, Abdelilah Tahani.

On reproche également à la société Atalya consulting média qui a été chargée par France 24 de l’exécution de la production de cette émission de ne pas être accréditée pour ce genre de prestation, l’habilitation qu’elle a étant limitée à la production pour son propre compte et non pas pour celui d’autrui.   

Les médias ayant relayé l’information avaient expliqué cette interdiction par « une couverture biaisée des événements du Rif, la diffusion d’images datant du mois de mai lors d’une émission consacrée à un sujet d’actualité de juin et l’invitation en plateau de personnes diffusant de fausses informations ».

Si effectivement France 24, chaine de la diplomatie française, s’est souvent distinguée par un exercice non professionnel et partial dans la couverture des évènements au Maroc , les autorités marocaines ne lui ont jamais retiré son accréditation et ses correspondants ont toujours librement exercé au Maroc. On en veut pour preuve les troubles en cours à El Hoceima.

 

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