François Fillon : mon programme économique ne demande pas d'efforts particuliers aux Français

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Le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle en France, François Fillon a souligné ce lundi 13 mars, que son programme économique ne demande pas d'efforts particuliers aux Français, accusant ceux qui l'évoquent comme un programme de rigueur, d'entretenir « une illusion ».

Lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a détaillé son projet présidentiel, François Fillon a déclaré que « les efforts, c’est maintenant que les Français les font. La purge, la détresse sociale, le manque de perspective, c’est maintenant que nous les avons ».

Pour l'ex-premier ministre, ce programme a pour objectifs de construire un « nouveau cadre de vie en commun » qui « ramènera la France vers des niveaux de croissance de 2% et plus », de doubler, d'ici dix ans le nombre des entreprises françaises et de créer 3 millions d'emplois.

Pour atteindre ces objectifs, le candidat du parti "Les Républicains" a promis notamment de baisser massivement les impôts et les charges sur les entreprises, de créer un statut de prestataire indépendant pour que la croissance française soit « plus riche en création d'emplois », et de réformer le code du travail pour « n'y laisser que ce qui concerne les normes sociales ».

Il a également expliqué qu'il entend faire passer de 35 à 39 heures le temps de travail hebdomadaire et de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires, soit une baisse de 8% des effectifs sur le quinquennat, considérant que ce niveau est « tout à fait raisonnable ».

« Mon projet vise aussi à assurer une meilleure protection des Français », a-t-il poursuivi, précisant que l'allègement de charges sociales prévu dans son programme rapportera un gain annuel de 350 euros pour les personnes seules et 700 euros pour les couples.

Par ailleurs, il a assuré qu'il portera une attention particulière aux retraités les plus modestes, en revalorisant les petites retraites et en augmenter de 10% les pensions de réversion, soulignant toutefois que cela ne peut se faire que par la remontée progressive de l'âge de la retraite à 65 ans.

 

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