Video: Le premier ministre algérien soutient les accusations de Messahel contre le Maroc

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Lors d’une interview dans une radio publique, le premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a soutenu à 100% les accusations de Messahel contre le Maroc et les banques marocaines

« Si nos voisins s’énervent, c’est tant mieux ou tant pis pour eux, ce n’est pas notre problème », a déclaré le premier ministre algérien. Ouyahya qui a précisé  qu’il s’exprimait en tant que président du RND et non en tant que premier ministre, comme s’il y avait vraiment une différence,  a poursuivi avec outrecuidance que quand il s’agit de l’Algérie son parti est toujours à 100% derrière le gouvernement.

Ce soutien qui se distingue de la primature a une explication :  Ouyahya avait fait sorti scandaleuse et outrageusement raciste contre les migrants africains sur le dos desquels il avait mis tous les problèmes de l’Algérie. Isolé médiatiquement et politiquement sur la scène algérienne à cause de ses déclarations, il n’avait trouvé qu’un seul soutien celui qui était alors sous ministre aux Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. C’est pour lui une façon, à peu de frais de lui renvoyer l’ascenseur.

Pour rappel, lors d’une discussion organisée par le forum des chefs d’entreprises algériens, Messahel avait accusé le Maroc de blanchir l’argent de la drogue en Afrique subsaharienne et la RAM de transporter autre chose que des passagers. Le chef de la diplomatie algérienne avait également dit que des « chefs d’Etat africains » lui ont fait savoir que les banques marocaines blanchissaient les revenus provenant des ventes de haschich.

Suite à ces propos, la RAM, la CGEM, le syndicat des affaires du Maroc, entre autres ont fortement rejeté ces fausses accusations.

Le Maroc avait également déclaré que les allégations formulées par le ministre algérien montraient un manque de connaissance concernant le système bancaire marocain et les règles de l’aviation civile internationale. « Les observations faites par le ministre algérien sur les institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, témoignent d'une ignorance profonde et inexplicable des normes de base du fonctionnement du système bancaire et de l'aviation civile, tant au niveau national qu'international », avait souligné le royaume.

 

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