Epilogue de la tournée nationale du RNI

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Ce 24 février a vu la tenue du congrès régional du RNI à Agadir. Un congrès qui vient clôturer une tournée nationale de rassemblements du RNI d’Aziz Akhannouch

La conclusion d’une longue campagne, partant du nord,passant par les plus grandes villes du royaume, faisant même un détour en Europe, pour enfin finir au sud, sur le fief du président du Rassemblement National des Indépendants, Agadir.

Un Théâtre pour l’épilogue 

Le Théâtre de plein-air d’Agadir fut la scène du clap de fin de cette campagne nationale. Un théâtre rempli de représentants de toutes les régions du Sud, tour à tour scandant le slogan « Agharass, Agharass » et plébiscitant le leader du RNI.

Tous les cadors du bureau politique des « indépendants » étaient présents, Amina Benkhadra, Mohammed Boussaid, Lamia Boutaleb, Rachid Talbi El Alami, Moncef Belkhayat et bien d’autres.

Après plusieurs interventions, Aziz Akhannouch prend enfin la parole pour son discours, une synthèse et un épilogue de la démarche du parti durant l’année.

La sociale démocratie selon le RNI

La démarche du RNI se centre autour d’un concept, la sociale-démocratie. La terminologie utilisée est presque entrepreneuriale, recherche d’efficacité, d’optimisation, mais elle est associée à un concept social reconnu et revendiqué. Le capitalisme laisse « des franges de la société sur le côté » déclare Boussaid et il faut pouvoir englober toute la population dans le nouveau modèle de développement.

Le RNI, semble vouloir intégrer deux composantes, un modèle de business néo-libéral classique plaqué sur les entreprises, les administrations marocaines et la législation en général, mais aussi un aspect social, en prenant en compte notamment des domaines essentiels au Maroc au vu de leurs états de développement, la santé et l’enseignement.

L’économie nationale doit être encouragée par l’investissement des entreprises. Il faut donc, selon le RNI, favoriser les investissements, flexibiliser le marché du travail et promouvoir l’entreprenariat. Un raisonnement libéral de base en somme.

Cependant la santé et l’enseignement sont deux domaines, non oubliés par Akhannouch. Au programme, la maitrise du circuit des soins, la mise en place d’un système de  « médecins de famille » et enfin la création de facultés de médecine dans tout le pays, soumises à des quotas d’étudiants de ces mêmes régions afin qu’ils travaillent dans lesdites régions.

Pour l’enseignement, le RNI propose une réinsertion scolaire obligatoire des élèves ayant abandonné les écoles, la possibilité aux enfants handicapés d’intégrer l’école où le monde professionnel et la création d’une faculté nationale spécialisée dans les métiers de l’éducation.

On a pu assister à une synthèse du projet RNIste, avec des mesures concrètes, palpables et surtout débattables. Des chiffres mirobolants ont aussi été évoqué notamment la création de 2 millions d’emplois d’ici 2026. Plus un chiffre choc, que réel objectif. Nous sommes obligés de constater que les propositions sont là, sont-elles réalistes et réalisables, cela est une autre question. Une question que d’autre partis ne se posent pas, car l’absence de propositions ne le leurs permet pas.

 

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