Haut fonctionnaire de l’ONU : La nomination de Horst Köhler n’est pas encore acquise

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Après plusieurs jours de rumeurs insistantes, un haut fonctionnaire de l’ONU a confié au Quid, que la nomination de Horst Köhler n’est pas encore acquise. Explications.

Nous vous le rapportions cette semaine, des rumeurs insistantes ont désigné ces derniers jours, Horst Köhler, ancien président allemand, au poste d’envoyé spécial pour le Sahara. Le journaliste Ignacio Cembrero, avait même affirmé, que le Maroc comme le Polisario se seraient “montrés prédisposés mais ils n’ont pas encore donné leur accord définitif”.

Nous vous le disions aussi, l’Algérie n’était pas très à l’aise avec cette proposition. Dans un article intitulé “Horst Köhler, nouvel envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental: une fausse piste?”, l’Expression, journal réputé proche des généraux, se demandait depuis Alger, si “le nouveau secrétaire général de l'ONU prendra le risque de confier une telle mission à un néophyte des questions internationales?”. Affichant clairement sa préférence, et donc celle des généraux, le journal affirme que Köhler est un “spécialiste des questions économiques et financières, (et que, NDLR) rien n'indique dans son CV qu'il a une quelconque expérience de la pratique de la diplomatie. Au contraire de ses trois derniers prédécesseurs, les Américains James Baker, Christopher Ross et le Hollandais Peter Van Valsum, qui furent des diplomates chevronnés.” Une véritable prise de position (officieuse) d’Alger.

Contacté par le Quid, un haut fonctionnaire de l’ONU, qui a souhaité garder l’anonymat, nous a confié que la partie n’était pas gagnée pour l’ancien président Allemand. La raison est que “l’Allemagne qui entretient de bonnes relations avec le Maroc et l’Algérie ne veut s’aliéner aucun des deux pays nord-africains”, nous a-t-il expliqué.

Argument de bon sens. Le Maroc a toujours su apprécier les principes de “respect de la neutralité et de la non-ingérence”. Toutefois, si la proposition de Köhler n’est pas approuvée, il est impératif que le successeur de Ross soit impartial. Particulièrement dans un contexte où le nouveau Secrétaire Général de l’ONU souhaite donner une “nouvelle dynamique et un nouvel esprit qui reflètent les orientations du Conseil, dans le but de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable”, chose qui ne serait possible que si la neutralité de l’envoyé spécial est irréprochable et au dessus de tout soupçon.

 

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