La danse à mille temps de Benkirane

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Dans les différentes sorties sur les turpitudes parisiennes de la députée islamiste (PJD), Amina Maa Elainaine, l’ancien chef du gouvernement et ex-secrétaire général du parti, Abdalilah Benkirane, rame, comme dit le proverbe africain, dans le sens du courant, celui de son clan, et fait rire les crocodiles.

Lui qui, il y a quelques années, alors jeune et fougueux  et encore dans l’opposition, s’est illustré au parlement en s’emportant  contre une camérawoman de 2M. En plein canicule estivale, elle s’était « indécemment » habillée d’un débardeur lui dévoilant les bras, ce qui  a poussé l’excitation de Benkirane à son comble. Aujourd’hui, à la lumière de l’exposition moulinexe d’Amina Maa El ainaine à Paris, il s’en excuse sans réellement faire son mea culpa.

Ne sachant plus s’il faut soutenir ou dénoncer la députée islamiste, l’ancien chef du gouvernement fait des va-et-vient (politiques) qui feraient pâlir de jalousie le je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg et Jane Birkin. Si dans un premier temps Benkirane a déclaré que le port du voile n’était pas une condition sine qua non pour appartenir au PJD, il a fini tout de même par faire marche arrière en déclarant qu’on ne porte pas le voile comme on porte une tenue de travail, sous entendu dont on se débarrasserait à la fin du boulot.

Mais Benkirane ne fait pas que dans ce cha-cha-cha d’un pas en avant, un pas à coté, un pas en arrière. Il fait aussi dans la mauvaise foi la plus intégrale en mettant sur le dos du renseignement marocain la prise des photos du Moulin rouge et de place Vendôme. Pourtant tout le monde sait qui est le photographe et chacun voit sur les photos qu’Amina Maa El ainaine pose pour la postérité et connait bien son preneur auquel elle ouvre grand les bras.  

 

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