La position du Maroc sur la crise au Zimbabwe

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Nasser Bourita, ministre des affaires étrangères, qui a effectué une visite en Chine la semaine dernière et accordé une interview à la chaîne chinoise GCTN, a réagi, entre autres, par rapport à la situation au Zimbabwe, où l’armée s’est emparée du pouvoir mercredi dernier

Bourita a reconnu que le continent africain traverse actuellement « une période transitoire où les éléments de progrès mais aussi les héritages du passé sont très visibles ». Et d’ajouter que : « l’économie zimbabwéenne est détruite parce que certains mauvais choix ont été faits » avant de plaider pour une transition pacifique qui répondrait aux aspirations de la population.

Nasser Bourita estime que quelques fois des changements sont nécessaires pour « sauver une population placée dans une situation difficile à cause d’un mauvais gouvernement ».

Le ministre a rappelé que le Maroc n’a pas pour habitude d’intervenir dans la politique intérieure d’autres pays.

Concernant la crise dans le Golfe, Bourita a déclaré : « nous devons aider ces frères à dépasser cette situation au sein de la famille du Golfe. C’est pour cela que le roi s’est rendu à Abu Dhabi puis à Doha ». Malgré sa volonté de ne pas s’ingérer dans la politique d’autres pays, le Maroc a tout de même tenu à jouer un rôle dans la résolution de cette crise entre Doha et Riyad.

Quant au conflit opposant l’Arabie Saoudite et le Liban, Nasser Bourita a tout simplement fait savoir que le Maroc a des relations fortes avec Riyad et Beyrouth. Le Maroc, on le sait, a toujours préféré préserver ses relations avec ses voisins et ne pas prendre position en cas de conflit. Une décision sage qui lui permet d’intervenir de façon neutre, sans partis pris.

Par ailleurs, le ministre des affaires étrangères a tenu à rappeler le rôle du Maroc dans le domaine de la migration. Il a aussi rappelé que le roi Mohammed VI est chargé de la question migratoire au sein de l’UA.  D’ailleurs, le Maroc s’est porté candidat à l’accueil du prochain dialogue de haut niveau sur les migrations internationales des Nations Unies qui doit se tenir en 2018.

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