Migration : l’accord de siège de l'Observation africain des migrations paraphé à Marrakech

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Le Maroc et l'Union africaine ont signé lundi à Marrakech l'accord de siège de l'Observatoire africain des migrations. 

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita et le président de la Commission de l'union africaine, Moussa Faki ont paraphé lundi à Marrakech l’accord de siège de l’Observatoire africain des migrations, à l'occasion de la conférence intergouvernementale sur la migration qui se tient les 10 et 11 décembre à la ville ocre.

La mission de l'Observatoire africain des migrations, qui sera basé à Rabat, consistera à collecter et développer l’échange des informations et à faciliter la coordination entre les pays africains sur la question migratoire. Il s’agit d’un outil important pour analyser le phénomène de la migration et établir des statistiques fiables propre à l’Afrique, a relevé Moussa Faki dans une déclaration à la presse.

Interpellé sur la représentativité des pays africains à cette conférence intergouvernementale, le président de la Commission de l'union africaine a noté la " forte adhésion " de l’Afrique au Pacte mondial sur les migrations. « Il est temps que les africains gèrent par eux même cette question. La migration se trouve aujourd'hui au cœur de l'Agenda mondial et africain », a-t-il déclaré.

Une proposition du Roi Mohammed VI

Dans sa déclaration à la presse, Nasser Bourita a souligné que le Roi Mohammed VI avait proposé la mise en place d'un Observatoire africain des migrations. L’idée a été entérinée par les chefs d'Etats africains lors du 31e Sommet de l'Union Africaine et insérée dans le Pacte de Marrakech. 

M. Bourita a affirmé que la meilleure connaissance du phénomène migratoire se fait par son observation, la collecte des statistiques et la compréhension des motivations et des profils des migrants.

« L'Observatoire se veut le début de la mise en oeuvre du Pacte mondial sur les migrations, qui souligne qu'une meilleure connaissance de ce phénomène permettra une meilleure gestion », a-t-il souligné.

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