Premier Sommet de la Femme Rniste

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Ce samedi 24 mars a eu lieu le sommet des femmes Rnistes à Marrakech. Une première pour le parti

La vague internationale féministe porté par les réseaux sociaux, et les Hashtags « metoo » et « balance ton porc » a épargné quelque peu le Maroc. Cependant le RNI vient se placer dans un créneau assez exploité par certains partis politique du Royaume, celui de la lutte ,peut être pas « féministe », mais pour une émancipation de la femme.

Sur l’écran géant est projeté un court-métrage mettant en scène les « femmes du RNI », Benkhadra, Bouaida, mais au moment du passage de Bentaleb surviennent quelques problèmes techniques. Dans un rassemblement typique, ce genre d’accident aurait été suivi d’un long malaise silencieux, mais dans ce cas-ci, les clameurs ont surgi, et tout la salle (remplie majoritairement de femmes) a commencé à scander les slogans des « femmes du RNI ». Le calme ayant regagné l’assemblée, le programme a pu continuer et nous avons pu assister aux allocutions des « femmes du parti » ainsi que du chef du RNI, Aziz AKhannouch.

Des allocutions mettant en avant les problématiques auxquelles les femmes sont confrontées aujourd’hui. La violence contre la femme, leur rapport à la propriété, les travaux domestiques et surtout la persistance d’idées « anti-féminin » auprès des femmes elles-mêmes. Une étude de l’ONU femmes Maroc était d’ailleurs sorti récemment et avait montré que près de 30% des femmes estiment que les violences conjugales envers les femmes doivent être supportées pour le « bien du ménage ». Et bien d’autre chiffres qui montrent que le changement de mentalité ne doit pas être produit que par les Hommes uniquement mais aussi par les Femmes.

Autre problématique majeur, la précarité de la femme rurale. Avec un taux d’activité bien trop bas (20%), les disparités entre la femme rurale et le reste de la société sont cruciales.

La thématique de la femme rurale est aussi au cœur du « féminisme marocain ». Car ce rassemblement était l’occasion de rassembler des femmes des villes, de la campagne et des montagnes. Une occasion qui ne doit pas rester exceptionnelle, car ces deux profils aux préoccupations et aux vies totalement différentes doivent s’accorder et s’homogénéiser dans leur lutte pour un Maroc plus égalitaire.

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