Rapport de Horst Koller sur la Sahara : Le Polisario déçu

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L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Kohler, s’est dit "encouragé" après sa réunion, ce mercredi 23 novembre, avec les membres du conseil de sécurité qu’il avait briefés notamment sur sa dernière tournée dans la région

"Je suis encouragé", a répondu Kohler à des journalistes qui l’interrogeaient sur le déroulement des consultations qu’il a tenues à huis clos avec les membres du conseil de sécurité.

Avant le début de ces consultations, l’ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre, avait déclaré à la presse que la récente visite dans la région de Koehler s’inscrivait dans le cadre du "nouvel élan" pour le règlement de la question du Sahara.

Delattre a estimé que la récente visite dans la région de l’envoyé personnel du secrétaire général "s’inscrit dans le cadre du nouvel élan prenant place dans ce différend, et que nous accueillons très favorablement".

De son côté, l’ambassadeur d’Italie à l’ONU, Sebastiano Cardi, dont le pays assure la présidence tournante du conseil de sécurité pour le mois de novembre, a indiqué dans une déclaration similaire que Kohler, qui vient d’achever une tournée dans la région, va expliquer au conseil "ses idées et ses plans après ses rencontres dans la région".

Pour sa part, l’ambassadeur de Suède à l’ONU, dont le pays siège actuellement au conseil de sécurité en tant que membre non permanent, a dit "soutenir fortement une revitalisation du processus" de règlement de la question du Sahara.

"Nous soutenons fortement une revitalisation (…) de ce processus et nous allons essayer de lui conférer une nouvelle dynamique", a-t-il déclaré à la presse.

Contacté par l’agence algérienne officielle APS, le représentant du Polisario auprès de Ahmed Boukhari n’a pas semblé satisfait de ce premier rapport déclarant que "le nouvel émissaire de l’ONU méritait un soutien plus fort de la part du Conseil de sécurité que celui exprimé aujourd’hui via des éléments à la presse".
 
"Le Conseil avait l’opportunité de manifester le soutien nécessaire à cet envoyé personnel", mais la France l’a empêché d’apporter cet appui, a ajouté Boukhari, indiquant que le Conseil de sécurité s'est aligné sur la position française qui soutien le plan d'autonomie présenté par le Maroc.
 
Le représentant du Polisario qui a précisé que des éléments de presse étaient insuffisants, a précisé qu’une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité ou une déclaration à la presse auraient donné le soutien nécessaire au nouvel émissaire onusien.

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