L’antithèse de Abdelilah : Femmes et Civilisation

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couv-vicking Vikings et chez les arabes des d?buts de notre ?re, les femmes n?avaient pas la valeur des hommes. Remarquable ressemblance ? des milliers de kilom?tres de distance Que l?on observe les cultures humaines horizontalement, en comparant les soci?t?s contemporaines entre elles, ou verticalement en comparant les soci?t?s dans leur dynamique historique, une conclusion s?impose?: plus le niveau de d?veloppement et de progr?s est ?lev?, plus les femmes b?n?ficient de droits, de libert?s et de respect. Inversement, dans les soci?t?s primaires, ou de culture et de civilisation rustres, les femmes sont maltrait?es, priv?es de libert?s et de droits, et soumises ? l?injustice des lois et des r?gles ?tablies par les hommes et pour les hommes. Dans l?une des plus anciennes et des plus grandes civilisations humaines, l?Egypte pharaonique, Les femmes ?taient consid?r?es ?gales aux hommes sur le plan des droits et des obligations. Elles ont laiss? leurs empreintes dans divers domaines professionnels, de la m?decine, ? la magistrature et jusqu?au tr?ne. ??Les femmes directrices, chefs de d?partements des d?p?ts, observatrices des d?p?ts royaux, femmes d?affaires, pr?tresses, ont men? une vie heureuse dans un pays o? l??galit? entre les deux sexes ?tait un fait naturel??, confirme l??gyptologue fran?aise Christiane Noblecourt. Les filles dans l?Egypte pharaonique apprenaient les sciences ? un tr?s jeune ?ge, dans des ?coles qui enseignaient les principes du calcul, de la g?om?trie et des sciences. Elles avaient la libert? de choisir la sp?cialisation scientifique qu?elles d?siraient. Inversement, dans les soci?t?s b?douines, primaires, barbares ou peu raffin?es, les femmes ont toujours ?t? opprim?es, d?savantag?es, mal trait?es et objets de grandes injustices et de misogynie. Chez les Vikings et chez les arabes des premiers si?cles de notre ?re par exemple, les femmes n?avaient pas autant de valeur que les hommes. Les femmes ?taient presque exclusivement les seules victimes d?infanticides et de meurtre des nouveaux n?s. Elles n?avaient pas non plus le m?me statut l?gal que les hommes. Une femme ne pouvait pas h?riter autant que ses fr?res, et souvent n?h?ritait pas du tout. Elle n?avait pas le droit ? l?amour et au choix de son mari?! Remarquable ressemblance entre Vikings et Arabes ? des milliers de kilom?tres de distance?! La corr?lation entre le d?veloppement ?conomique et social, et l??panouissement des femmes est facilement observable, mais le sens du lien de causalit? est plus complexe. Faut-il commencer par r?aliser d?abord un d?veloppement ?conomique et un progr?s social pour aboutir ? l??galit? entre les hommes et les femmes?; ou est-ce l??mancipation et la lib?ration des femmes de la tutelle masculine qui permet l?acc?l?ration de la croissance, et l??closion des potentialit?s de comp?tence, de raffinement et de cr?ativit??? En fait, m?me s?il y a probablement une dialectique d?influences, la majorit? des sociologues pensent que les pays qui promeuvent l??galit? des genres et qui lib?rent les femmes de la tutelle masculine parviennent ? progresser ? des rythmes beaucoup plus rapides que les pays attach?s ? la conception r?trograde de la sup?riorit? d?un sexe sur l?autre. Mais encore faut-il que la population prenne conscience des injustices subies par les femmes et accepte de les r?parer?! ?La voie vers le progr?s et le d?veloppement passe par la lib?ration des femmes, l?adoption de lois et r?glements qui pr?nent la justice et l??galit? des genres, et la mise en application de ces lois pour changer les comportements sociaux misogynes et r?trogrades encore pr?dominants dans notre soci?t?.

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