Violences à l’égard des femmes : La coalition du printemps ne baisse pas les bras

5437685854_d630fceaff_b-

1
Partager :

e5fe2308-0921-4aaa-82be-5a1119a49390

??La coalition du printemps?? a donn?, mercredi, ? Rabat, une conf?rence de presse lors de laquelle ces ONGs f?minines ont stigmatis? le nouveau projet de loi relatif ? la lutte contre la violence ? l??gard des femmes. Un projet de texte allant ? l?encontre des engagements

Les associations de d?fense de droits de la femme montent d?un cran et s??l?vent contre le projet de loi 10-13 sur la lutte contre la violence faite aux femmes, et reprochent au gouvernement leur mise ? l??cart dans l??laboration de ce projet de texte de loi ainsi que la r?tention de l?information, chose qui est consid?r?e comme une violation de leur droit constitutionnel et repr?sente un vice de forme.

La coalition du printemps de la dignit? et le r?seau ??Anaruz?? des centres d??coute pour les femmes victimes de violences estiment que le nouveau texte de Bassima Hakkaoui constitue une r?gression ?par rapport ? la premi?re loi adopt?e en 2013, et ne r?pond aucunement aux attentes de la soci?t? civile.

??C?est un projet de loi mort-n頻, indiquent les associations f?ministes qui reprochent ? l?actuel projet de loi le manque de pr?cision notamment sur une question centrale ? savoir la d?finition de la violence. Alors que la version de 2013 avait d?taill? cinq types de violence, la nouvelle proposition se contente de donner une d?finition ?vasive de la violence contre les femmes ?et qui est non conforme ? celle qui a ?t? ?tablie par les Nations-Unies, portant ainsi atteinte ? la r?putation ?du Maroc qui tient ? honorer ses engagements internationaux.

Les associations f?minines d?plorent ?galement l?absence d?une vision claire de la p?nalisation qui prend en consid?ration le genre et qui limite l?impunit? dans certains cas de violence, ainsi que l?exclusion d?une certaine cat?gorie de femmes, dans la mesure o? aucune protection juridique ne leur a ?t? apport?e. Il s?agit ici des femmes c?libataires, des migrantes et des femmes en situation d?handicap.

Pire, le projet du nouveau texte de loi qui a ?t? adopt? en conseil de gouvernement, pr?te ? confusion sur les mesures de protection et de pr?vention et rel?ve ?galement une incompatibilit? des mesures proc?durales avec le caract?re sp?cifique des crimes de violence.

Ce qui va, non seulement p?naliser les victimes, puisqu?elles n?auront pas forc?ment la capacit? d?acc?der ? la justice, ?mais aussi entraver la flexibilit? dans la production de preuve.

C?est dans ce sens, que les ONG f?minines appellent le gouvernement ? revoir son texte de loi et les parlementaires ? ne pas voter pour une loi qui demeure en d?phasage avec les principes contenus dans la constitution de 2011.

lire aussi