Al Hoceima: nouveau renvoi du procès devant la Cour d'appel à Casablanca

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La chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca a décidé, ce mardi 5 décembre, le renvoi au 12 décembre courant du procès des mis en cause dans les événements survenus dans la ville d'Al Hoceima, ainsi que l'examen des requêtes de liberté provisoire au cours d'une audience prévue jeudi prochain

Le procureur général du roi près cette Cour a indiqué, dans une déclaration à la presse, que l'audience s'est déroulée dans "des conditions normales", en présence de tous les accusés, aussi bien en détention qu'en liberté conditionnelle, de leurs avocats, de leurs proches et des médias.

Au début de l'audience, la défense a poursuivi la présentation des requêtes préliminaires et des vices de forme se rapportant aux procédures d'investigation et d’enquête préliminaires, ainsi qu'à la convocation de certains témoins et officiers de la police judiciaire, a fait savoir le procureur général du roi.

Par la suite, a-t-il poursuivi, l’un des mis en cause a demandé d'être transféré à l'hôpital suite à un malaise, mais, après son évacuation, il s'est avéré que son état de santé était normal et il fut reconduit à la salle d’audience.

Les avocats de la défense ont à nouveau réclamé la liberté provisoire au profit de leurs clients, ce qui a été rejeté par le parquet, d'où la décision du tribunal de consacrer, jeudi, une audience pour l'examen de cette requête.

Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment, "atteinte à la sécurité intérieure de l’État", "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage", "réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du royaume".

Ils sont également accusés "d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales", "la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée" et "la tenue de rassemblements publics sans autorisation".

 

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