BCIJ : 2,5 milliards de dollars de cocaïne pistés depuis 2014

5437685854_d630fceaff_b-

1090
Partager :

Le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) a fait, lundi dernier, une saisie record d’une importante quantité de cocaïne au Maroc. Il s’agit de 2,5 tonnes de cocaïne, dont la valeur marchande est estimée à 2,75 milliards de dollars, soit 25 milliards de dirhams

Cette importante saisie a été possible grâce a des investigations et enquêtes menées par le BCIJ en collaboration avec la DGSN sur la base d’informations fournies par la DGST. A l’issue de ces investigations, 2,588 tonnes de cocaïne brute ont été retrouvé dans un véhicule immatriculé à l’étranger et dans une ferme située sur la route côtière entre Temara et Skhirat.

De plus, 105 kg de haschich ont été saisis près de Nador, ainsi qu’une somme de 391 520 euros et 172 620 dhs, outre six véhicules utilisés dans le trafic de drogue et de comprimés psychotropes.

Cette opération a également permis l’arrestation de plus de dix personnes soupçonnées d’être impliquées dans un réseau de trafic international de drogue. Pour l’heure, ces personnes sont placées en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Le directeur du BCIJ, Abdelhak Khiame, a tenu une conférence de presse après cette saisie. Il a fait savoir que la drogue sera détruite en présence d’une commission conjointe de la police judiciaire, de la santé publique et de la justice. Khiame a précisé que la cocaïne saisie a un taux de concentration de 93%, ce qui signifie que coupée, la quantité saisie sera multipliée par 5 ou 6. 

Par ailleurs, l’enquête ayant permis cette saisie a duré 3 ans. Elle a démarré en 2014, année durant laquelle 226 kg de cocaïne ont été saisis à Marrakech. Deux personnes avaient été arrêtées pour cette affaire et depuis elles sont en prison.

La drogue saisie provient du Venezuela et est livrée en haute mer avant d’être introduite au Maroc en passant par Fès, Meknès, Casablanca, Tanger ou Nador. Une partie de la marchandise est ensuite exportée clandestinement vers d’autres pays comme l’Espagne, la Hollande, l’Allemagne et les Emirats Arabes Unis.

Le directeur du BCIJ a tenu a insisté sur la coordination étroite entre le BCIJ et la DGST qui a fourni des informations précises, permettant ainsi le démantèlement de cet important trafic international de drogues dures.