Casablanca : Pourquoi attendre 2019 pour espérer un nouveau transport digne de la métropole

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Abdelaziz Omari a déclaré lors d’une interview avec le site officiel de son parti « pjd.ma » que le contrat qui lie la commune à la société « MdinaBus » prend fin au mois de décembre 2019, ce qui mènera au lancement d’un appel d’offre à l’international. Une explication foireuse

Le président du conseil de la commune urbaine de Casablanca, El Omari a souligné que « MdinaBus » est lié à la commune de Casablanca depuis 2004, via un contrat qui prendra fin en 2019, et que son conseil mettra en œuvre un nouveau cahier de charge ouvert à l’international, et ce pour monter en gamme quant aux services proposés aux Casablancais.

El Omari a rappelé que l’état pitoyable des bus de la ville vient du non respect de « MdinaBus » du cahier de charge, avant d’ajouter que ladite société s’est engagée à changer son parc de bus chaque 7ans, tout en sachant que les bus qui desservent les casablancais n’ont pas été changée depuis plus de 16 ans. Une situation qui équivaut normalement à une rupture de contrat.

Le Maire de Casablanca s’explique, mais sa justification ne tient pas la route. Il a tout simplement déclaré que les mécanismes de contrôle du respect du cahier de charge n’ont pas été mis en œuvres depuis plus de 8 ans. Et que dès son arrivée en 2016, il s’est entretenu avec son conseil pour trouver une solution aux problèmes de transport en commun dont souffre Casablanca.

Et après ? Et après il faut attendre 2019, une éternité pour les usagers.

El Omari a indiqué qu’à partir du lancement du nouveau cahier de charge, il veillera sur le respect de toutes les chartes pour espérer un nouveau transport en commun digne de la ville de Casablanca. Et pourquoi ne pas veiller sur l’application de l’actuel cahier pour pallier la situation laissée par l’ancien conseil.

 

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