Deuxième journée du Crans-Montana à Dakhla

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Ce 17 mars a eu lieu la deuxième journée du Crans-Montana à Dakhla. Plusieurs thématiques au programme : intégration de la jeunesse et santé entre autres

10h du matin à Dakhla, le Crans Montana entame sa deuxième journée sur le thème de la « sécurité en matière de santé publique ».

Une problématique historiquement cruciale en Afrique, où le taux élevé de la mortalité maternelle et infantile est encore bien trop important. Les panelistes ont commencé par les moyens de lutter contre les maladies transmissibles, potentiellement mortelles et contre l’augmentation du nombre de maladies non transmissibles. Le remède principal n’est pas un vaccin ou un traitement, mais la prévention.

Comment renforcer l’accès équitable de la population à des services de qualité à des coûts abordables ? Une autre question d’où découle une autre, est ce que le coût de la santé est corrélé directement à la santé d’un individu ? Quand on voit qu’aux USA, le coût de la santé s’élève à 9000 dollars par habitant pour une espérance de vie de 78 ans, et qu’en Chine le coût de la santé s’élève à 900 dollars par habitant pour une espérance de vie de 76 ans, on comprend vite que ce n’est pas uniquement l’injection de capitaux qui détermine la santé nationale, mais plus son utilisation intelligente et pratique.

Ainsi en Chine, Mao, héritant d’une chine délabrée et aux structures absentes ou obsolètes, a lancé une campagne de formation de « médecin pieds-nus » (en référence aux paysans, cultivant le riz pied nu dans les rizières). Au bout de ce processus, plus d’un million de médecins, formés en l’espace de 6 mois, sur les maux les plus courants et leurs traitements grâce à la médecine ancestrale chinoise locale. La Chine a ainsi un réseau « serré » de médecins, peut-être pas doté d’une formation pointue et complète, mais proche de la population.

Le financement est bien sur capital, mais son utilisation pragmatique et intelligente l’est encore plus.

Le deuxième sujet de la matinée c’est axé sur « l’intégration et l’émancipation de la jeunesse Africaine ». La communauté des nouveaux leaders du Crans Montana montre déjà une forme de réussite dans l’adulée « Coopération Sud-Sud » entre les jeunesses africaines. Ce panel a débattu sur l’émancipation de la jeunesse africaine d’un continent, qui Avec 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, a la population la plus jeune au monde.

L’effondrement de nombreux systèmes et de nombreuses politiques en Afrique ont ouvert la voie à la « nouvelle génération ». Cependant l’intégration de la jeunesse dans les processus de décision reste un enjeu fondamental des prochaines années.

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