Les cas d'évanouissement de 54 filles, élèves du Lycée collégial Okba Ibn Nafi, à la commune rurale de Sidi Issa, relevant de la province de Fkih Ben Saleh, survenus ce jeudi 13 avril, n'ont « strictement rien à voir avec une quelconque intoxication alimentaire ou médicamenteuse », a souligné, ce vendredi 14 avril , la direction provinciale du ministère de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de Fkih Ben Saleh.

Dans une mise au point publiée en réaction aux informations relayées par certains médias numériques selon lesquelles 54 élèves de cet établissement ont été transportées aux urgences de l'hôpital de proximité de Souk Sebt Oulad Nemma, la même source indique que l'équipe médicale de cet hôpital a souligné qu'il ne s'agit aucunement de cas d'intoxication alimentaire ou médicamenteuse, mais plutôt de crises passagères d'hystérie collective traitées avec de l'oxygène et des injections sédatives.

Toutes les élèves, âgées de 13 à 16 ans, ont quitté l'hôpital, accompagnées de leurs parents, dans un état de santé normal après avoir subi des examens et reçu les soins nécessaires, ajoute la direction provinciale du ministère de l'éducation nationale.

Une commission présidée par le directeur provincial du ministère, sous la supervision de l'académie régionale de l'éducation et de la formation de la région Béni Mellal-Khénifra, et composée de représentants des autorités locales, sécuritaires, du médecin de la zone et du président du conseil municipal ainsi que d'élus et de représentants des associations des parents d'élèves et de la société civile, s'était rendue sur les lieux de l'incident où elle a veillé sur le transport des 54 élèves vers l'hôpital de proximité de Souk Sebt Oulad Nemma, et supervisé les prestations médicales qui leur ont été prodiguées.