La ville de Fès a célébré, ce samedi 25 mars, la journée mondiale de la terre à travers la participation à l’initiative d’extinction des lumières non essentielles pour une période de 60 mn.

Cette initiative organisée par l’association des enseignants des sciences de la vie et de la terre en partenariat avec l’AREF-FM sous le thème "Une heure pour la terre" vise à économiser la consommation de l’énergie et soutenir la participation positive de la société civile dans la protection des ressources naturelles à travers l’extinction des lumières et le débranchement des appareils éclectiques durant une heure de temps.

Intervenant à cette occasion le président de l’association des enseignants des sciences de la vie et de la terre-section Maroc, Abderrahim Kasri, a souligné que cette initiative organisée en partenariat avec un certain nombre d’établissements éducatifs publics et privés, des élus et la société civile s’inscrit dans le cadre des engagements du Maroc en exécution de l’accord de Paris sur les changements climatiques à travers la réduction des émissions du gaz de carbone de 42% à l’horizon 2030.

Cette rencontre vise la mobilisation et la sensibilisation des différents intervenants, les citoyens et les décideurs politiques quant aux effets des changements climatiques, a-t-il ajouté, notant que le Maroc est capable de réaliser des gains énormes en matière d’économie de l’énergie.

Il a en outre rappelé que l’initiative reflète l’engagement des opérateurs et des acteurs qui se mobilisent constamment pour la préservation de l’environnement et la consécration de la culture de la protection des ressources naturelles.

De son côté, le président de l’association des enseignants des sciences de la vie et de la terre-section Fès, Omar Al Widadi , a fait savoir que la célébration à Fès de la journée mondiale de la terre à l’instar des autres villes du monde s’inscrit dans le cadre des actions dédiées à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique.

La symbolique de l’extinction des lumières pour une période de temps de 60 mn dans de nombreuses artères de la ville vise à éveiller les consciences et à sensibiliser quant à l’intérêt de la préservation de l’environnement et des sources d’énergies, a-t-il poursuivi.

Cette rencontre a été marquée par des exposés des clubs de l’environnement des établissements éducatifs, axés sur la présentation des découvertes en la matière dont des techniques relatives à l’économie de l’énergie, à la rationalisation de la consommation de l’eau et à la protection des forêts des incendies.

Quelque 7.000 villes de 172 pays à travers le monde ont participé à cet événement planétaire par l’extinction des lumières non essentielles.