Grève des enseignants ex-contractuels : voici l’offre de Said Amzazi

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Le ministre de l’Education nationale, M. Amzazi, s’est réuni mardi 9 avril avec les syndicats de l’enseignement (CDT, l’UGTM, la FDT, l’UMT et la FNE ).

Cette réunion, à la demande des syndicats, s’est penchée sur le système de recrutement contractuel abandonné en mars dernier.

Saaïd Amzazi, appelle les enseignants ex-contractuels à mettre fin à leur grève et à regagner leur travail lundi prochain, lundi 15 avril, après les vacances scolaires.

« Ce n’est qu’à cette condition que les sanctions envers ces grévistes tomberont immédiatement », annoncent les  syndicats CDT, UGTM, FNE, UMT et FDT, à l’issue de cette réunion.

« Les sanctions administratives contre ces enseignants sont arbitraires. Il faut que le gouvernement lance des messages d’apaisement et de compromis au lieu de réagir de la sorte ». C’est ce qu’adéclaré au HuffPost Maroc le secrétaire général de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement affilié à l’UNTM, Abdelilah Dahmane, quelques heures avant cette réunion.

Le SG de l’UNTM a indiqué également qu’Amzazi  « le versement des salaires suspendus » et à « poursuivre le dialogue autour de ce dossier ».

Selon nos confrères de Medias24, Amzazi a fait savoir trois propositions aux syndicats. Il s’agit de la reprise des cours à partir du lundi 15 avril prochain.

En contrepartie, l’annulation des mesures administratives prises à l’encontre des enseignants ex-contractuels (l’abandon de poste, les prélèvements sur salaires, etc. ;), l’organisation d’une réunion avec les syndicats, ainsi que des représentants des enseignants ex-contractuels.

Pour ce qui est du dossier de la cellule 9, une nouvelle réunion est prévue jeudi 11 avril entre les syndicats et le ministère de l’Education nationale.

Pour l’instant, aucune décision n’a été prise. Le bureau national de la Coordination n’a pas encore communiqué sa position. Et le ministère attend toujours le retour des Syndicats.

Rappelons que les AREFs ont  mis en ligne les nouveaux statuts fondamentaux de leurs cadres. Dans ces documents, il est précisé que les cadres des académies jouissent d’une situation professionnelle similaire à celle des fonctionnaires soumis au statut de la fonction publique, et ce, sans être pour autant intégrés à ce statut.

 

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