Human Rights Watch pointe du doigt la police marocaine

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L’ONG internationale Human Rights Watch vient de publier un compte-rendu, comme à son habitude, accablant sur le Maroc et demande une enquête sur les accusations de torture envers les manifestants d’Al Hoceima. C’est dire qu’elle-même n’en sait rien

D’ailleurs, Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch a déclaré que « l’éloge royal inconditionnel des forces de sécurité, malgré les accusations qui pèsent contre elles, ne fera qu’ancrer la certitude qu’au Maroc, on peut abuser d’un détenu sans répondre de ses actes ». Elle faisait ainsi référence au discours royal à l’occasion de la fête du trône. Le roi avait, en effet salué les forces de sécurité pour avoir « assumé leur responsabilité avec courage, patience et retenue […] et ainsi préservé la sécurité et la stabilité ». Ce que personne d’ailleurs ne peut contester, mais l’ONG qui ne s’appuie que sur des dires n’en a cure.

L’ONG a aussi mentionné dans son compte-rendu les allégations de violences contre Nasser Zefzafi, qui attend actuellement son procès à Casablanca. Elle a également relevé l’emprisonnement d’un journaliste qui avait critiqué l’interdiction de manifester le 20 juillet. Il s’agit de Hamid El Mahdaoui, directeur de publication d’Al Badil qui rappelons-le n’a pas été poursuivi pour des actes de presse, mais pour inciter publiquement, en haranguant les foules, à participer à une manifestation non autorisée.  

D’un autre coté, Human Rights Watch revient sur les jugements rendus par le tribunal de première instance d’Al Hoceima au terme du procès collectif de 32 manifestants. Elle indique que les verdicts prononcés ont été fondés sur des aveux faits à la police, ajoutant que ces aveux ont été réfuté devant le juge. D’où les rumeurs selon lesquelles les accusés aurait signé des Procès Verbaux sans connaitre leurs contenus exacts, ajoute l’ONG qui se contente des « on dit »

 

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