Les youtubeuses, ces jeunes femmes « superchics », qui nous parlent de leur quotidien de fashion victims, sont, non seulement devenues des businesswomen, mais ont, en plus, renforcé leur participation sur la cyber toile, en créant une sorte de mouvement, qui leur permet de s’exprimer sur leurs difficultés en tant que bloggeuses. Ainsi, adeptes de la méthode shopping pour décompresser, ces bloggeuses ont pris le taureau par les cornes, et se sont tout simplement exprimées sur leur faiblesse, leur blues

Sur la plateforme YouTube, beaucoup de jeunes femmes exposent, les dernières tendances et les « must-have » des produits dernièrement mis sur le marché. Parmi elles, Michelle Phann, et d’autres encore, qui ont connu la même histoire, nous racontent dans leurs toutes dernières vidéos ce qu’elles appellent, elles, dans la communauté, « le blues de la youtubeuse », et pourquoi elles n’ont plus la même « aura », disons-le, lorsque leur carrière dure, et ce, même si elles réussissent.

Beaucoup d’entres elles affirment que leurs vidéos ne sont plus autant mises en avant, parce qu’elles sont minoritaires sur Youtube et questionnent ainsi leur « place », la valeur ajoutée de leur présence  sur Youtube. Fin avril donc, 15 youtubeuses s’expriment sur leur déception dans un documentaire intitulé « Elles prennent la parole ».

Michelle Phann, une youtubeuse américaine, a, dans la même période, réalisé une vidéo d’adieu à son public. Pour ce fait, elle a réalisé un dessin animé intitulé «  why I left »

Très novateur et frais, à son image, et à l’image de ces jolies et parfois toutes jeunes modeuses de YouTube.

Michelle Phann décrit son succès comme une réalité qu’elle a portée comme un fardeau. Elle se serait emprisonnée dans un monde où elle n’était plus elle-même et où elle aurait été devenue « prisonnière de sa propre vanité », explique donc la jeune femme, et ce malgré  le fait qu’elle gagnait de très grosses sommes d’argent.

En France, Enjoy Phoenix une modeuse très célèbre également, a elle aussi choisi de ne plus vouloir se conformer aux diktats et « tendances » de Youtube.

En fin de compte, il faut avouer que les femmes, ne devraient pas être cantonnées aux vidéos beauté et maquillage.  Réaliser des vidéos pour Youtube est un métier, certes, mais qui peut se transformer en cauchemar.

Ce qu’ont peut en tirer comme leçon en tout cas, c’est que là où les youtubeuses expriment leur déception- il y a de la vie… elles ne sont plus ces « produits-frais », ces magnas presque maniaques de la mode, qui nous parlent des must have du moment. Au moins, là, on sait qu’elles ont, elles aussi, des problèmes à être et paraître constamment chic et cool à la fois. Et ce qu’on sait d’elles maintenant, c’est qu’elles aussi, de la même façon que tout un chacun, peinent à rester elles-mêmes de manière constante.