Mahmoud Abdessamih, directeur de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme a été entendu par la police judiciaire de Rabat pour dysfonctionnements et falsification, suite à la plainte d’un propriétaire d’une imprimerie à Salé.

Sur instructions du ministère public, les éléments de la police judiciaire de Rabat ont ouvert une enquête sur Mahmoud Abdessamih, directeur de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) concernant des accusations de falsification et des dysfonctionnements dans des opérations d’impression de livres.

Le directeur de l’ANLCA, qui avait auparavant occupé le poste de conseiller dans le cabinet de l’ancien chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, est accusé d’avoir refusé de prendre livraison de plus de 650 mille livres, en plus d’avoir imprimé plus d’un million de livre sans pour autant servir les bénéficiaires du programme de l’agence, ont relayé plusieurs médias de presse écrite.

Le plaignant, un propriétaire d’une imprimerie à Salé, a été entendu pendant six heures par la brigade financière de la préfecture de police de Rabat. Il a présenté des documents de caractère sensible qui illustrent les dysfonctionnements précités.

A noter qu’Abdelilah Benkirane avait nommé son conseiller au poste de directeur de l’ANLCA, juste avant la fin de son mandat à la tête du gouvernement en 2016. Mahmoud Abdessamih ne figurait pas parmi la liste des cinq candidats à ce poste et n’a pas passé d’entretien oral.