Le Maroc et le Burkina Faso s'engagent à renforcer leur partenariat dans le domaine judiciaire

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Le Maroc et le Burkina Faso ont signé, ce vendredi 29 décembre à Rabat, une convention de partenariat portant sur le renforcement des compétences en matière de gestion de la justice et du système judiciaire

Signé par le ministre de la justice, Mohamed Aujjar et le ministre burkinabé de la justice, des droits humains et de la promotion civique, Bessolé René Bagoro, cet accord vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine judiciaire et à mettre en place des mécanismes d'échange de visites et de rencontres, entre autres.

Par la même occasion, Aujjar et Bagoro ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et la coopération dans différents domaines. Dans une déclaration à la presse, Aujjar a indiqué que ces entretiens, s'inscrivant en droite ligne de l'orientation royale tendant à renforcer le partenariat entre le Maroc et les pays africains, a été l'occasion d'examiner les domaines de coopération bilatérale en vue de soutenir le Burkina Faso dans le renforcement de ses compétences en matière de gestion de la justice et du système judiciaire et de promotion de ses institutions œuvrant dans le domaine.

Il a, à cet égard, réitéré la disposition du royaume à accompagner les efforts déployés par le Burkina Faso pour réformer la justice, ajoutant que ces entretiens ont été une occasion pour échanger sur les perspectives de coopération bilatérale, notamment dans les domaines de la réforme de la justice, la législation et la formation.

Aujjar a, également, souligné que cette initiative matérialise "l'implication du Maroc, son engagement sérieux, son soutien quotidien et sa solidarité absolue à l'égard des pays africains, pour qu'ils réalisent leurs projets de réforme et de développement".

De son côté, Bagoro a noté que cette convention permettra de "marquer le début d'une coopération sur le plan judiciaire" et "va nous permettre d'aller très vite et d'effectuer des échanges en matière de formation et de consolidation des compétences en vue de renforcer notre système judiciaire".

 

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