Les forces de l’ordre dispersent les sit-in à Casablanca et Rabat

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Les sit-in de solidarité avec le Rif prévus, ce mardi 30 mai à Casablanca et Rabat vers les coups de 22h, ont été dispersés par les forces de l’ordre avant d’avoir pu démarrer

Un dispositif important de policiers en civils attendait les manifestants devant les locaux de la BNPJ à Casablanca et aux abords du siège de la préfecture de police. Un premier groupe d’une quinzaine de personnes s’est vu informé, devant la préfecture, que le sit-in est interdit et a reçu l’ordre de quitter les lieux avant d’être escorté  sur une centaine de mètres par les policiers.

Selon le Desk, toujours à Casablanca, « les policiers ont d’abord poussé les manifestants avant de les courser et les frapper à l’aide de matraques pour les disperser, non loin de l’institut français ». La publication ajoute que « selon des témoignages de Rabat et d’autres villes, dont Al Hoceima, des sit-in similaires ont également été brutalement interdits par les autorités ».

A Rabat, la foule qui s’était regroupée devant le parlement a, elle aussi, été dispersée  lorsqu’un drapeau séparatiste a été brandi dans la foule. Les autorités ont alors ordonné aux manifestants de se retirer et ont commencé ensuite à les disperser, voyant qu’ils ne voulaient pas obéir aux ordres. Une source proche des autorités locales a déclaré qu’il était « inadmissible qu’un tel signe soit brandi publiquement devant le parlement ».

Du coté d’Al Hoceima, les manifestants brandissaient le portrait du leader de la contestation avec la phrase « Nous sommes tous Zefzafi ». L’avocat de Nasser Zefzafi, arrêté ce lundi 29 mai pour entrave à la liberté de culte, et son père ont également pris part aux manifestations. Ce dernier a pris la parole à la fin de l’événement pour remercier les participants et appeler à conserver le caractère pacifique des protestations.

 

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