L’effectivité du droit constitutionnel à la parité au centre des débats d’une journée d'étude

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La société civile et les partis politiques ont pris part, vendredi, à une journée d’étude sur l’effectivité du droit constitutionnel à la parité, organisée par l’association Jossourffm en partenariat avec la FES.

L’association Jossour Forum des Femmes Marocaines (Jossourffm) et la Frederich Ebert Stiftung (FES) ont organisé vendredi à Rabat une journée d’étude, qui s’est déroulée sous le thème « Ensemble pour l’effectivité du droit constitutionnel à la parité ».

Cette rencontre s’est penchée notamment sur les rapports constitution/parité, législateur/parité et juge constitutionnel/parité, avant de porter le débat sur la parité sélective ou globale et sur l’instrument juridique à même de la promouvoir.

« Nous devons travailler ensemble pour la parité. L’union est importante. Réfléchissons ensemble à une redistribution juste et équitable des pouvoirs et non des faveurs », a annoncé Oumayma Achour, la présidente de Jossour FFM.

Pour Ouafae Hajji, coordinatrice du projet et membre cofondatrice de Jossourffm, « l’image des rôles publics des hommes et des femmes est intimement liée à notre société. Tout comme nous sommes également fort convaincues que la présence des femmes dans les instances décisionnelles du Maroc contribuerait à changer cette image et à participer à l’édification d’un véritable Etat de droit et de démocratie ».

Ce rendez-vous a connu la participation de la société civile, des experts, des juristes, des partis politiques, et des représentants gouvernementaux et institutionnels.

En effet, cette journée d’étude donne suite au projet initié par l’association Jossourffm en partenariat avec la FES portant sur « la promotion de la représentation politique des femmes au Maroc». Un projet qui s’inscrit dans une "démarche constructive" de réflexion et de concertation concernant la question de l’égale représentation des femmes en politique. Il a abouti, lors de sa première phase, à la production de livrables, dont la publication en novembre 2017 de l’étude relative à « l’évaluation des mécanismes de représentation politique des femmes au Maroc». Jossour a alors souligné “les limites des mécanismes de promotion de la participation politique des femmes”. Une représentation qui reste Insignifiante.

Les deux institutions partenaires ont décidé de passer, en 2018, à la phase II de l’étude pour réinterroger ces outils et mécanismes qui ont montré leurs limites, dans l’espoir de faire tomber la digue des résistances et d’opter franchement pour la parité, droit constitutionnel considéré comme une des avancées notoires de la constitution en matière de droit des femmes.

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