L’innocence exquise de Yahya Yahyaoui

5437685854_d630fceaff_b-

1366
Partager :

Dans un post Yahya Yahyaoui, professeur d’économie à l’université Mohammed V, s’interroge sur le ton d’une innocence exquise qui vaut le détour : 

« Dernièrement, Noureddine Saïl a donné une conférence à l’Institut Supérieur des Arts du Théâtre et de l’Animation culturelle. Et quand Saïl parle de son domaine, c’est en spécialiste qui traite son sujet en long, en large et en profondeur.  Quelques jours plus tard, ce fut à Mohamed Almi Elmachichi de donner une conférence à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication, et quand Alami parle de son rayon, il n’y a plus grande marge à la prise de parole après lui. Des jours auparavant, Abdallah Boussouf, secrétaire général du CCME dont le mandat est arrivé à terme depuis huit ans, a donné une conférence à la faculté de Lettres de Rabat, sur laquelle j’ai écrit et que j’ai commentée en son temps. Sauf que ni Saïl ni Alami, des pionniers de leurs domaines, n’ont eu l’équivalent d’un atome de la couverture médiatique dont a bénéficié Abdallah Boussouf dans les supports papiers et électroniques dont certains ont donné le lien et/ou inséré la vidéo de l’intégrale de sa conférence, sachant que ce qu’il a proféré n’était pas d’une consistance notable… Quelqu’un peut-il me donner une raison, une seule me suffirait, qui expliquerait l’occultation des deux premiers et la publicité faite au second… alors qu’il est des « invités » étrangers [au domaine de son intervention NDLR], et j’affirmerai même intrus… 

Voir le texte original en Arabe : 

lire aussi