Nestlé se met à dos les internautes avec BaghiNtzewej

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La marque Nestlé qui a voulu innover en lançant une web série intitulée BaghiNtzewej (je veux me marier) dans le but de promouvoir son fameux lait concentré sucré se retrouve finalement avec le contraire de l’effet escompté.  Beaucoup de consommateurs ont dénoncé le concept et même appelé à boycotter la marque. Détails

Le concept de cette web série est simple : il s’agit d’une maman qui cherche une épouse pour son fils et fait une annonce pour rencontrer d’éventuelles prétendantes. Dans l’annonce, la dame dit : « Mon fils a une maison en mer, dans la campagne, une voiture…Mon rêve c’est de lui trouver une fille de bonne famille parfaite, mais si elle ne sait pas faire des desserts, ce n’est même pas la peine qu’elle essaie…. ».

Après cette annonce, qui constitue le premier épisode de la web série, cinq prétendantes répondent présentes et d’épisodes en épisodes, elles doivent relever les défis lancés par la dame. Et le premier défi est de préparer un dessert pour son fils.

Salma Myar, brand manager de Nestlé LCS a confié à Food Magazine que ceci était juste une manière de proposer aux consommateurs plusieurs idées de recettes à base de lait. Elle poursuit : « nous voulions leur donner des recettes mais dans un concept qui n’est pas monotone ».

Sauf que les consommateurs n’ont pas vraiment apprécié cette façon d’innover et ont réagi sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook.

Beaucoup ont en effet critiqué la marque, l’accusant de « réduire les femmes au rôle de bétail dans un genre de Bachelor marocain ». D’autres ont également jugé le concept « dévalorisant pour la femme » et appelé à boycotter les produits de Nestlé.

Les internautes marocains ont estimé que la série était sexiste et complètement dépassé. Parmi eux, Betty Lachgar, activiste féministe et porte-parole du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles qui n’a pas manqué de souligner les ressemblances de cette web série avec la téléréalité française « Qui veut épouser mon fils ». Pour elle, le programme est tout simplement « avilissant » et « grotesque ».

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